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Un organisme d’État demande l’amélioration du traitement des détenus et l’amendement du code pénal

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a appelé à amender le code pénal égyptien et à améliorer le traitement des détenus, dans son troisième rapport publié hier. « L’une des lois les plus importantes à examiner est celle qui régit la détention administrative et ses procédures, afin que la torture contre les détenus » soit passible de poursuites, recommande ce rapport de 400 pages. « Un système contrôlant l’application du code pénal doit être mis en place pour assurer le bon traitement des prisonniers », poursuit le CNDH. L’organisme, composé d’intellectuels et de défenseurs des droits de l’homme, est dirigé par l’ancien secrétaire général de l’ONU Boutros Boutros-Ghali, qui a souvent critiqué la situation des droits de l’homme en Égypte. Le rapport souligne aussi la nécessité de lever l’état d’urgence, en vigueur depuis 25 ans, et appelle le gouvernement à « poser des limites aux pratiques de certains responsables et à leur traitement inhumain des détenus ». Cette évaluation de la situation des droits de l’homme est basée sur 5 826 plaintes reçues par le Conseil en 2006, soit une hausse de 25 % par rapport à l’année précédente.
Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a appelé à amender le code pénal égyptien et à améliorer le traitement des détenus, dans son troisième rapport publié hier. « L’une des lois les plus importantes à examiner est celle qui régit la détention administrative et ses procédures, afin que la torture contre les détenus » soit passible de poursuites, recommande ce...