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Basket-ball - Divine surprise pour le meneur de San Antonio Tony Parker sélectionné pour le « All Star Game »

Si Tony Parker a perdu le duel qui l’opposait, hier à Phoenix, à son ami Boris Diaw (103-87), le meneur de San Antonio s’est consolé en apprenant qu’il participerait au All Star Game (18 février, à Las Vegas) pour la seconde année consécutive. Le choix des entraîneurs de le retenir parmi les remplaçants à l’Ouest est franchement une surprise, contrairement à la saison dernière, où il était pourtant le premier Français à réussir cette performance. « Quand ils ont annoncé mon nom, j’ai eu du mal à y croire », affirme « TP » sur son site Internet. Les statistiques du joueur des Spurs ne sont pas en cause puisqu’elles sont quasi similaires d’une année sur l’autre. Mais le léger recul des Spurs, qui laissent les Phoenix Suns et les Dallas Mavericks se disputer le leadership de la NBA, semblait constituer un handicap. Le pessimisme était aussi renforcé par la grande densité de la conférence Ouest au niveau des ailiers. Les entraîneurs auraient alors pu se contenter de retenir quatre arrières, comme le permet le règlement. Dans ce cas, Parker était clairement distancé par Steve Nash (Phoenix), double MVP en titre, Kobe Bryant (Los Angeles Lakers), Allen Iverson (Denver), transféré de l’Est à l’Ouest en décembre, et Tracy McGrady (Houston), retenu dès le vote des fans dans le cinq majeur. Anthony sur le carreau Le comité de sélection a finalement retenu ces quatre-là, mais aussi Parker, laissant de côté des ailiers de valeur comme Josh Howard (Dallas), Elton Brand (Los Angeles Clippers) et surtout Carmelo Anthony (Denver). Ce dernier, meilleur marqueur de la Ligue, paie son implication dans une bagarre contre les New York Knicks en décembre, sanctionnée par un mois de suspension. Les blessures de Yao Ming (Houston) et Carlos Boozer (Utah) offrent néanmoins deux solutions de repêchage bien pratiques à ces recalés. « Je suis très fier. La concurrence était rude cette année. En me sélectionnant, les coachs m’ont donné énormément de respect », résume Parker. Il ne faudrait d’ailleurs pas résumer sa sélection à un tour de passe-passe. « J’ai l’impression d’avoir franchi un cap, expliquait-il début janvier. Je suis bien plus régulier dans mes performances. J’arrive enfin à contrôler tous les aspects de mon jeu. » Cette sélection peut même prendre des allures d’exploit. En effet, seuls quatre joueurs sur les 24 All Stars ne sont pas américains, dont seulement deux Européens, Parker et l’Allemand Dirk Nowitzki (Dallas).
Si Tony Parker a perdu le duel qui l’opposait, hier à Phoenix, à son ami Boris Diaw (103-87), le meneur de San Antonio s’est consolé en apprenant qu’il participerait au All Star Game (18 février, à Las Vegas) pour la seconde année consécutive.
Le choix des entraîneurs de le retenir parmi les remplaçants à l’Ouest est franchement une surprise, contrairement à la saison...