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Actualités - OPINION

À suivre cette semaine Le LSE pourrait-il rejoindre l’union NYSE-Euronext? Par l’équipe des marchés de FFA

Alors que la consolidation des places boursières s’intensifie, le London Stock Exchange (LSE) pourrait se greffer au mariage transatlantique entre le New York Stock Exchange (NYSE) et la Bourse paneuropéenne. Des rumeurs ont récemment circulé sur le marché. À la mi-novembre, pour la deuxième fois en sept mois, la Bourse de Londres a dit non à l’offre de son premier actionnaire, pourtant bonifiée de plus de 20 % depuis celle qui a été faite à l’origine en mars, au prix de 1,243 pence par action (2,9 milliards de livres au total ou 4,3 milliards d’euros). La directrice générale du LSE, Clara Furse, jugeait que cette OPA « ne reconnaissait pas la performance de croissance exceptionnelle et les perspectives du groupe sur une base autonome ». À noter que le titre LSE se négocie actuellement bien au-dessus du prix proposé par le Nasdaq. Dans son document de défense, le LSE met en exergue ses volumes d’échanges grandissants pour expliquer que le prix proposé de 1,243 pence n’est pas suffisant et souligne l’importance de la dette que le groupe élargi devra supporter. Le prix de 1,243 pence par action LSE représente 27,9 fois les bénéfices ajustés 12 mois (exercice 2005/2006 clos au 30 mars 2006), et 24,9 fois les bénéfices attendus pour l’année 2006/2007. Le Nasdaq, tout en se disant « déçu » par ce rejet, a alors assuré qu’il soumettrait tout de même son offre aux actionnaires du londonien. La première offre du Nasdaq sur le LSE s’est terminée il y a près de deux semaines. Elle n’a pas convaincu les actionnaires. En effet, seulement 0,61 % du capital a été apporté à l’offre de la place boursière américaine. Le Nasdaq s’est donc vu obligé de prolonger son offre jusqu’au 26 janvier. Celle-ci pourra par la suite être étendue jusqu’au 10 février. La Bourse électronique américaine a donné à la place londonienne jusqu’à samedi pour discuter de son rachat, et une recommandation de sa part pourrait amener le Nasdaq à revoir son offre à la hausse. Les Hedge Funds, dont celui de Samuel Heyman, pourraient soutenir une telle réunion de peur que le Nasdaq se lasse et abandonne le dossier. * Cette analyse est donnée à titre indicatif. Elle ne saurait engager la responsabilité de « L’Orient-Le Jour ».
Alors que la consolidation des places boursières s’intensifie, le London Stock Exchange (LSE) pourrait se greffer au mariage transatlantique entre le New York Stock Exchange (NYSE) et la Bourse paneuropéenne. Des rumeurs ont récemment circulé sur le marché.
À la mi-novembre, pour la deuxième fois en sept mois, la Bourse de Londres a dit non à l’offre de son premier actionnaire,...