Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Urgence Il vous faut être vraiment chanceux si, en ce début de 2007, vous voulez faire admettre un de vos proches en urgence dans l’un des hôpitaux modernes de la capitale inauguré il y a deux ans mais, bizarre, sans parking communicant.. Ainsi, et malgré la recommandation du médecin traitant, il vous faut attendre à la réception plus de deux heures pour pouvoir réserver une chambre. Et tant pis si le malade attend, épuisé et meurtri, sur sa chaise roulante. Puis, muni d’une longue liste d’examens, c est à vous de deviner où aller. Si vous demandez de l’aide, on vous répond : « Vous avez deux jambes, monsieur, pour aider votre patient. » Et ainsi, de sous-sol en interminables corridors, vous devez achever cette mission. Pour la prise de sang, on vous recommande de mettre vous-même le pansement, après quelques minutes, et pour la radio, il faut attendre plus d’une demi-heure. Une fois arrivés a la chambre, commence le questionnaire des médecins stagiaires : pourquoi êtes-vous là, avez-vous tous les médicaments, sinon vous devez les assurer... Et le comble : pourquoi avez-vous choisi cet hôpital. Vraiment désolant cet effritement social à tous les niveaux. Antoine SABBAGHA Pour un Liban pluriel et libre Le Liban change de visage. La guerre de 1975 avait tourné la page d’un Liban convivial et prospère et la période de la tutelle syrienne avait représenté l’aberration d’une paix au service d’un pays étranger et dominant. Des changements dramatiques se sont produits et ont atteint leur paroxysme avec le vote par le Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution 1559 et l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. Avec le départ des troupes syriennes présentes au Liban, les Libanais se retrouvaient enfin face à eux-mêmes. Il s’agit d’assumer notre passé et de nous poser la question suivante : quel Liban pour l’avenir ? La réponse est : un Liban pluriel et libre. Dans la pratique, toutes les composantes communautaires de notre pays auront les mêmes droits à la sécurité et la liberté grâce à un régime politique consensuel et démocratique. De plus, il s’agit de rendre à chaque Libanais le privilège d’épanouir son individualité. En outre, le régime politique aura à respecter les libertés publiques. Aucune force armée partisane ou communautaire, civile ou officielle ne devra dominer les autres composantes ou parties politiques, ou encore agir pour instaurer un pouvoir militaire et policier. Ibrahim K. GEMAYEL L’entente CPL-Hezbollah Le document d’entente est un texte longuement pensé et réfléchi par le CPL et le général Aoun. La guerre de juillet a été déclenchée avec, pour prétexte, l’action du Hezbollah qui a capturé deux soldats israéliens, alors même que cette guerre, d’après tous les analystes, avait été préparée longtemps à l’avance par Israël ! Le Hezbollah n’avait pas à « donner notice préalable » à qui que ce soit, comme l’écrit Me Albert Sara (voir L’Orient-Le Jour du 12 janvier 2007). Les 10 points du document d’entente figurent depuis longtemps au nombre des revendications de la majorité des Libanais de toutes tendances, mais les différents gouvernements au pouvoir depuis 15 ans (gouvernements que vous semblez vouloir défendre) n’ont jamais écouté la majorité du peuple libanais. Seul le général Aoun et le CPL ont su, avec ce texte, répondre enfin aux attentes des Libanais. Ces mêmes gouvernements (aux ordres de la Syrie) étaient incapables de restaurer l’autorité et la souveraineté de l’État sur tout le territoire, soit les 10 452 km2… Ils n’ont, par ailleurs, pas plus été capables de désarmer le Hezbollah et intégrer ses miliciens dans l’armée nationale. La symbolique très forte de la signature de ce document dans une église, sur une ancienne ligne de démarcation, vous a aussi échappé. M. Fouad Siniora ne pourra pas gouverner ce pays s’il n’écoute pas les légitimes demandes de la population et si un gouvernement d’union nationale n’est pas formé. J’ajouterais enfin que le général Aoun a été le seul à proposer un moyen tangible et pratique, à travers cette feuille d’entente, pour réaliser un désarmement du Hezbollah une fois remplies les conditions citées : libération des fermes de Chebaa et des prisonniers libanais en Israël. Loïc VENARD NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
Urgence

Il vous faut être vraiment chanceux si, en ce début de 2007, vous voulez faire admettre un de vos proches en urgence dans l’un des hôpitaux modernes de la capitale inauguré il y a deux ans mais, bizarre, sans parking communicant.. Ainsi, et malgré la recommandation du médecin traitant, il vous faut attendre à la réception plus de deux heures pour pouvoir réserver une...