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Tennis - Après ses victoires à l’Open d’Australie et à Wimbledon En 2006, Amélie Mauresmo a enfin trouvé la clé

Après des années de frustration, Amélie Mauresmo (photo) a enfin trouvé la clé du succès en grand chelem en 2006. Sa saison, dont on retiendra surtout ses victoires à l’Open d’Australie et à Wimbledon, résumée en huit dates. 28 janvier à Melbourne. Le verrou a enfin sauté. Sur la lancée d’une victoire fondatrice au Masters deux mois plus tôt, la Française soulève finalement, à 26 ans, son premier trophée du grand chelem, à l’Open d’Australie. Là où elle avait joué et perdu sa première finale, sept ans auparavant. Les conditions sont certes un peu particulières. Justine Henin-Hardenne, malade, abandonne en finale, comme Kim Clijsters l’avait fait deux jours plus tôt en demi. Mais la délivrance est bien là. Il n’y avait pas de malédiction. 12 février à Paris. Mauresmo vient fêter son titre dans son jardin, au stade Pierre-de-Coubertin. Elle s’y impose pour la deuxième fois contre Mary Pierce dans une finale idéale entre les deux meilleures joueuses françaises du moment. Hélas pour Pierce, la saison sera cauchemardesque et s’achèvera par une grave blessure à un genou, en octobre à Linz. 20 mars. C’est après une semaine de repos que Mauresmo redevient numéro un mondiale. Assurée depuis plusieurs semaines de récupérer la pole position, récompense logique d’un début de saison éblouissant (victoires à l’Open d’Australie, à Paris et à Anvers), elle a fait l’impasse sur le tournoi d’Indian Wells. Alors que son premier passage en 2004 n’avait été qu’un intérim de cinq semaines, elle s’installe pour un bail de sept mois au sommet de la hiérarchie. 23 avril à Nancy. Mauresmo joue pour la première fois devant le public français avec l’étiquette de numéro un mondiale. En l’absence de Mary Pierce, tout le monde pense qu’elle va à elle seule qualifier la France pour les demi-finales de la Fed Cup. Mais les Italiennes ne l’entendent pas de cette oreille. L’échec de Mauresmo face à Francesca Schiavone précipite celui de l’équipe de France sur la terre battue lorraine. 4 juin à Roland-Garros. Devant le public parisien, Mauresmo n’y arrive décidément pas. Cette fois-ci, c’est la jeune Tchèque Nicole Vaidisova, qu’elle a pourtant balayée à l’Open d’Australie sur la route du titre, qui lui barre la route en huitièmes de finale. 8 juillet à Wimbledon. À la veille de la finale de la Coupe du monde de football, Mauresmo lève les derniers doutes qui subsistaient après l’Open d’Australie. Avec cette victoire dans le berceau du tennis, elle accède définitivement au rang de grande championne. Elle s’offre en prime un succès sur Justine Henin-Hardenne, l’ancienne amie avec laquelle elle s’est brouillée à la suite de l’épisode australien. 5 octobre à Stuttgart. La répétition des efforts a commencé à jouer des tours à Mauresmo dès le début de l’été. Après sa victoire à Wimbledon, elle a dû renoncer au barrage de Fed Cup entre la France et la République tchèque à cause d’une douleur aux adducteurs. C’est une blessure à une épaule, déjà ressentie pendant l’été, qui l’oblige à déclarer forfait à Stuttgart. Son dernier objectif, terminer l’année à la première place mondiale, devient chimérique. 12 novembre à Madrid. Rapidement condamnée à céder la première place mondiale à Justine Henin-Hardenne, la Française trouve quand même l’énergie de se hisser en finale du Masters, où elle perd contre la Belge. Le bilan de la saison est éloquent : 51 victoires pour 14 défaites, 4 titres dont 2 du grand chelem, 7 mois passés à la première place mondiale. « La boucle est bouclée », comme elle l’avait dit dès sa victoire à Melbourne.
Après des années de frustration, Amélie Mauresmo (photo) a enfin trouvé la clé du succès en grand chelem en 2006. Sa saison, dont on retiendra surtout ses victoires à l’Open d’Australie et à Wimbledon, résumée en huit dates.

28 janvier à Melbourne.
Le verrou a enfin sauté. Sur la lancée d’une victoire fondatrice au Masters deux mois plus tôt, la Française soulève...