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CRISE Cri d’alarme des hommes d’affaires : « Sauvez le Liban, sauvez son économie »

Les organismes économiques reprennent du service à partir de demain, mercredi, pour exercer des pressions sur les responsables politiques afin de les persuader de retourner à la table de dialogue. Les organismes économiques souhaitent que les parties antagonistes trouvent un consensus pour sauver le Liban de la crise aiguë qui le secoue en raison du maintien des tiraillements politiques. Les organismes économiques tiennent demain une conférence de presse élargie qui regrouperait une centaine d’hommes d’affaires à l’hôtel Phoenicia. La conférence de presse se tiendra sous le thème « Sauvez l’économie libanaise, sauvez le Liban ». Le président des organismes économiques, Adnane Kassar, a déclaré hier que les organismes souligneraient lors de leur point de presse la nécessité de sortir le Liban de la crise, qui porte désormais atteinte à son économie et qui menace les fondements de son existence. Il a affirmé que « le défi d’un côté et de l’autre n’édifie pas une patrie ». « La patrie serait le plus grand perdant », a-t-il dit. Le PDG de la Fransabank a indiqué que « l’objectif principal de la conférence de presse est de faire assumer aux politiques leur responsabilité dans cette phase historique que traverse le Liban et de confirmer la solidarité des Libanais à partir de l’appel lancé conjointement par les organismes économiques et la CGTL le 11/11/2006 à tous les leaderships politiques pour un retour au dialogue et à la normalisation dans le pays ». Adnane Kassar a réaffirmé que les organismes économiques ont toujours soutenu l’unité du Liban et n’ont jamais pris parti pour les uns contre les autres. « Les organismes économiques vont affirmer lors de la conférence de presse que le Liban est à tous les Libanais dans toutes ses composantes confessionnelles. Le Liban ne peut se redresser que par le dialogue et l’entente », a-t-il dit. Adnane Kassar est revenu à la charge, soulignant que le slogan du point de presse serait : « Le sauvetage du Liban commence par le sauvetage de son économie. » Il a insisté sur le fait que les organismes économiques réclameraient des responsables politiques non pas une trêve à l’approche des fêtes de fin d’année, mais un règlement définitif à la crise. « L’économie n’est plus en mesure de payer le prix des conflits et tiraillements politiques. Il faut dissocier le politique et l’économique », a-t-il dit. Le président des organismes économiques était entré en contact avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, lors de son dernier passage à Beyrouth et lui a fait part de l’inquiétude des organismes économiques quant à la poursuite des divisions et des tiraillements politiques.
Les organismes économiques reprennent du service à partir de demain, mercredi, pour exercer des pressions sur les responsables politiques afin de les persuader de retourner à la table de dialogue. Les organismes économiques souhaitent que les parties antagonistes trouvent un consensus pour sauver le Liban de la crise aiguë qui le secoue en raison du maintien des tiraillements...