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Le chef de la Maison-Blanche rencontre Maliki aujourd’hui à Amman Khamenei exige un départ des Américains d’Irak pour y rétablir la sécurité

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a jugé devant le président irakien Jalal Talabani, en visite en Iran, que le départ des Américains d’Irak était la première condition au rétablissement de la sécurité dans ce pays. La plus haute autorité de l’État iranien s’est livrée à une attaque en règle des États-Unis, auxquels il a imputé la responsabilité du chaos sécuritaire chez le voisin irakien. « La principale raison de la situation en Irak est la politique des États-Unis qui est appliquée par certains intermédiaires », a dit le guide, en pointant du doigt « les terroristes et les baassistes », les anciens affidés du parti Baas du président déchu Saddam Hussein. Il est même allé plus loin en accusant implicitement Washington d’aider « par des intermédiaires » les terroristes et d’attiser « la vague d’insécurité » dans l’objectif de « mettre en place un dictateur comme Saddam Hussein ». M. Talabani, arrivé lundi à Téhéran, a désigné d’autres coupables pour la poursuite des violences : « Ceux qui sont responsables de l’insécurité en Irak sont inquiets de l’émergence d’un Irak démocratique et nouveau avec un gouvernement populaire à sa tête. » Le président irakien a implicitement mis en cause les factions confessionnelles et les insurgés en expliquant que « le dossier de la sécurité n’est pas entre les mains du gouvernement irakien ». « Si ce dossier était transféré aux mains du gouvernement, il pourrait assurer une sécurité totale dans le pays », a assuré le chef de l’État irakien. L’ayatollah Khamenei a assuré que « si le gouvernement irakien le demandait, l’Iran ferait tout ce qui est en son pouvoir pour aider au rétablissement de la sécurité et la stabilité en Irak », répétant la même promesse faite la veille par le président Mahmoud Ahmadinejad avant son entretien avec le président irakien. Téhéran avait fourni des assurances similaires à M. Talabani lors de sa première visite présidentielle en Iran, il y a un an. M. Bush s’est refusé de commenter ces déclarations, à la veille d’une rencontre avec M. Maliki en Jordanie. Il a seulement affirmé hier qu’il appartenait à l’Irak de décider si ses voisins iranien et syrien devaient être impliqués davantage dans le rétablissement de la sécurité. M. Bush a ainsi apparemment rejeté des discussions directes des États-Unis avec ces deux pays sur ce sujet. Sur le terrain, dix-sept personnes ont péri dans les violences à travers l’Irak alors que l’armée américaine a annoncé que le pilote du F-16 qui s’est écrasé la veille près de Bagdad n’avait pas été retrouvé sur les lieux de l’accident.
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a jugé devant le président irakien Jalal Talabani, en visite en Iran, que le départ des Américains d’Irak était la première condition au rétablissement de la sécurité dans ce pays.
La plus haute autorité de l’État iranien s’est livrée à une attaque en règle des États-Unis, auxquels il a imputé la responsabilité du...