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Vivant

Par Alexandre NAJJAR L’assassinat de Pierre Gemayel, la veille du jour de l’Indépendance, est un nouveau coup dur pour le pays. Cheikh Pierre était le porte-étendard de la jeune génération, celle qui a hérité de ses ancêtres la fierté de rester debout. Son amour indéfectible pour le Liban, sa bravoure, son franc-parler, il les tenait de son grand-père, de son père et de son oncle. Fort de cet héritage, fort du soutien de sa femme et de ses proches, il s’est imposé très vite comme un véritable homme d’État. Sous l’occupation, il s’est battu avec ténacité pour obtenir le départ de l’armée syrienne et pour que le parti Kataëb retrouve sa place au sein de la vie politique libanaise. Combattu par ses ennemis et par ses anciens alliés lors des élections du Metn, il a été élu envers et contre tous. Au sein du mouvement du 14 Mars, il a milité en faveur d’un Liban libre et pluriel. Au sein du gouvernement, il a œuvré sans relâche pour redresser l’industrie et, malgré une conjoncture défavorable, a multiplié les bonnes initiatives, faisant preuve d’un grand professionnalisme et d’un dévouement exemplaire. Parce qu’il osait dire la vérité, parce qu’il aspirait à la justice, parce qu’il était déterminé à parachever la révolution dont il était l’un des artisans, il a été pris pour cible par ceux qui cherchent encore à nous assujettir. Notre douleur est certes immense, mais ne pleurons pas : cheikh Pierre est toujours là, parmi nous, avec son sourire, sa fougue et son courage. Avec lui, grâce à lui, nous vaincrons.
Par Alexandre NAJJAR

L’assassinat de Pierre Gemayel, la veille du jour de l’Indépendance, est un nouveau coup dur pour le pays. Cheikh Pierre était le porte-étendard de la jeune génération, celle qui a hérité de ses ancêtres la fierté de rester debout. Son amour indéfectible pour le Liban, sa bravoure, son franc-parler, il les tenait de son grand-père, de son père et...