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Actualités - CHRONOLOGIE

Feu vert possible à l’ONU lundi pour le tribunal international ; Moscou s’interroge Loyalistes et opposants se radicalisent : la tempête avant la solution ?

C’est peut-être quand la tempête (verbale) bat son plein, quand les deux camps qui s’opposent radicalisent, parfois à outrance, leurs positions, quand le danger est de plus en plus étouffant que peut commencer à poindre l’ébauche d’une nécessaire solution. D’un côté, l’opposition souffle sur tous les fronts : Michel Aoun s’est ainsi déchaîné contre la majorité transformée, selon lui, « en serpillère », et le député hezbollahi Hussein Fadlallah a promis « un vaste mouvement populaire qui aura ses conséquences sur la scène libanaise »… Selon des sources bien informées, le Hezbollah ne recourrait pas à la rue en tant que parti, pour éviter une confrontation chiito-sunnite, mais laisserait à ses alliés, notamment le CPL, le soin de le faire. De l’autre côté, l’Alliance du 14 Mars s’est longuement réunie hier à Koraytem en présence de tous ses ténors pour étudier les moyens de faire face aux attaques du camp du 8 Mars et à ses préparatifs. Une occasion pour elle de rappeler aux Libanais « sa détermination à relever les défis, visant notamment à dynamiter la résolution 1701, Paris III et le tribunal international ». Ce dernier pourrait obtenir lundi le feu vert à l’ONU, malgré les interrogations de Moscou sur la légitimité de l’approbation du projet par le Conseil des ministres. À ce rythme-là, quel compromis pourrait être possible ? Certaines sources parlent d’une solution en quatre étapes, dont le point d’orgue serait la formation d’un gouvernement d’union nationale de 30 membres : 19 pour la majorité, 10 pour l’opposition, et un « ministre-roi », qui serait totalement impartial. Ce gouvernement serait chargé de préparer Paris III et la nouvelle loi électorale. On parle également de plus en plus d’un accord, avant la Saint-Sylvestre, sur un président de la République « ni 14 Mars ni 8 Mars ». Peu importe comment, mais que les responsables s’activent : le Liban et les Libanais ne peuvent plus attendre. Nos informations, l’article de Ziyad MAKHOUL et la correspondance de New York de Sylviane ZÉHIL

C’est peut-être quand la tempête (verbale) bat son plein, quand les deux camps qui s’opposent radicalisent, parfois à outrance, leurs positions, quand le danger est de plus en plus étouffant que peut commencer à poindre l’ébauche d’une nécessaire solution.
D’un côté, l’opposition souffle sur tous les fronts : Michel Aoun s’est ainsi déchaîné contre la majorité...