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A1 GP L’Italie remporte la victoire au GP de Chine, Chaabane rate le coche

Il fallait surtout ne pas prendre de risques, supporter la route bosselée pendant près de soixante-dix minutes, éviter le petit muret de protection à la sortie du virage en épingle situé au bout d’une interminable ligne droite et enfin esquiver les murs de pneumatiques disséminés un peu partout sur les bords du circuit pour espérer terminer sans anicroches le GP de Pékin, troisième épreuve du championnat automobile des nations A1 qui s’est déroulée hier en Chine. Bassile Chaabane, au volant de la voiture aux couleurs du Liban, avait bien compris le topo jusqu’à dix minutes de la fin de la course. Bon dernier au départ, le Libanais profitait des changements de pneus obligatoires, des entrées sur la piste de la voiture de sécurité et, surtout, des mésaventures ou abandons des pilotes irlandais, pakistanais, mexicain, américain, suisse, indonésien, brésilien et chinois pour remonter à la quatorzième place au classement. Mais tout basculait à dix minutes de la fin. Victime d’une crevaison après avoir heurté le petit muret de sécurité, Chaabane rentrait aux stands et ressortait en queue de peloton. Remonté à la treizième place, le Libanais refaisait des siennes en percutant le mur de pneumatiques lors du dernier tour, abandonnant ainsi toute chance de bien figurer au classement de la course. Pourtant, Chaabane aurait pu terminer dans les huit premiers, à la suite des coups de théâtre successifs qui se sont produits dans les ultimes secondes de la course : le leader néerlandais Jeroen Bleekemolen effectuait une sortie de route alors qu’il caracolait en tête, suivi immédiatement par l’Allemand Niko Hulkenberg, qui occupait la deuxième place et qui rentrait inopinément aux stands. La malédiction continuait à s’abattre sur les leaders successifs, avec l’abandon sur accident du Canadien, sans compter le pilote malaisien qui disait adieu à sa cinquième place après être parti en tête- à-queue. Mais, c’est bien connu, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Si cette succession d’accidents ne pouvait que donner plus de regrets à Bassile, elle profitait néanmoins à l’Italien Enrico Toccacelo, qui franchissait en premier la ligne d’arrivée, suivi de près par la Grande-Bretagne et l’Australie. À noter également la belle performance du Français Nicolas Lapierre qui terminait en quatrième position après s’être élancé de la vingt et unième place. Le Mexique garde la tête du classement général provisoire à l’issue de la troisième épreuve (sur douze), avant la quatrième manche prévue dans deux semaines à Sépang, en Malaisie. Tony HAYEK
Il fallait surtout ne pas prendre de risques, supporter la route bosselée pendant près de soixante-dix minutes, éviter le petit muret de protection à la sortie du virage en épingle situé au bout d’une interminable ligne droite et enfin esquiver les murs de pneumatiques disséminés un peu partout sur les bords du circuit pour espérer terminer sans anicroches le GP de Pékin,...