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L’indépendance du Kosovo créerait un précédent, estime Ivanov

L’issue du conflit qui oppose la Géorgie à deux de ses provinces séparatistes prorusses dépendra de la réponse que les Occidentaux donneront aux indépendantistes kosovars, déclare Sergueï Ivanov, ministre russe de la Défense, dans un entretien publié hier par les Izvestia. Le Groupe de contact, qui réunit les États-Unis, la Russie, la France, la Grande-Bretagne et l’Italie, souhaite régler la question du statut définitif de la province serbe, administrée depuis 1999 par l’ONU, avant la fin de cette année. Or, Moscou considère que l’indépendance, réclamée par une majorité de Kosovars, créerait un précédent sans équivoque pour l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie. Par ailleurs, Agim Ceku, Premier ministre albanophone de la province, a déclaré hier que le Kosovo pourrait proclamer unilatéralement son indépendance si le statut final parrainé par les Nations unies ne la lui accordait pas. « Je ne menace pas le Conseil de sécurité. Nous considérons cela comme une possibilité », a-t-il déclaré à la presse, ajoutant toutefois que cette décision serait prise « en accord avec nos amis et partenaires stratégiques ».
L’issue du conflit qui oppose la Géorgie à deux de ses provinces séparatistes prorusses dépendra de la réponse que les Occidentaux donneront aux indépendantistes kosovars, déclare Sergueï Ivanov, ministre russe de la Défense, dans un entretien publié hier par les Izvestia. Le Groupe de contact, qui réunit les États-Unis, la Russie, la France, la Grande-Bretagne et l’Italie,...