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Actualités - CHRONOLOGIE

ÉVÉNEMENT Quand Aïshti, Infiniti et Laurent Perrier bousculent la morosité

«Il faut que ça redémarre, et pour tout le monde. On ne peut pas rester suspendus aux lèvres des politiques à se tourner les pouces. Il y aura du monde pour le ramadan. Il faut qu’on leur montre que Beyrouth n’a rien perdu de son panache.» Infatigable Tony Salamé. Ce jour-là, il enchaînait les réunions pour l’organisation de cet événement qui serait «ni trop, ni pas assez», en matière de faste s’entend. Infiniti venait de donner son accord pour mettre en jeu sa fameuse «M», la toute dernière création du constructeur japonais. Laurent Perrier verserait le champagne à flots. Aïshti présenterait les collections de l’hiver, déjà en boutique. Huit mannequins feront le voyage. Dolce&Gabbana, Gucci, Roberto Cavalli, Emilo Pucci, Balenciaga, Missoni, Prada, Canali, Céline, Dior, Plenti, Jimmy Choo, Zegna, aucun créateur ne serait en reste sur ce podium en plein air, construit tout le long de la rue al-Moutran, qui prendrait pour l’occasion un petit air milanais. On le fera le 25 octobre, a décidé Tony Salamé, le PDG d’Aïshti. La veille, une pluie de SMS, de courriels et d’appels directs informait les invités que la fête aurait lieu le 28, en raison du mauvais temps. Un nouveau rectificatif le lendemain convoquait tout le monde pour le 26, une éclaircie s’étant annoncée ce soir-là. Va donc pour le 26. Dans une irréelle lumière bleue, sous une haie de palmiers où gazouillaient des couples de perruches, les arrivants présentaient leur carton magique dont la partie en cellophane comportait un numéro de loterie. La «M» d’Infiniti attendait patiemment son heureux gagnant, dûment houssée, encore un peu secouée de s’être trouvée là aussi vite, transportée par DHL. Pendant ce temps, toutes les boutiques de la rue faisaient nocturne. Les badauds s’agglutinaient sur les toits, entourant les agents de sécurité et les photographes, tous transportés par le beat des DJ les plus pointus des fashion shows. On pouvait voir à travers les verrières des magasins Aïshti les allées et venues frénétiques des acheteurs et le ballet du fameux sac orange de la marque sur les escalators. En une heure de défilé, avec les onze univers illustrant les tendances de la saison, du look très napoléonien de Dolce&Gabbana aux audaces graphiques de Pucci, en passant par le ruissellement doré de Prada et le somptueux traitement de la fourrure et du cuir par Fendi et Gucci, le public en avait plein les yeux. Mais ce n’était pas fini. Au moment d’inviter les spectateurs à la réception organisée par le chef et le personnel du People, Tony Salamé lançait un vibrant merci à ceux qui avaient contribué par leur présence à la renaissance de la ville et annonçait qu’une réduction de 15% sur les nouvelles collections serait offerte jusqu’à 1h du matin. Vers 22h30, le voile était enfin levé sur la mystérieuse voiture, une belle bête bleu marine avec des reflets indigo et plein de choses énormes sous le capot. Une première au Moyen-Orient (la livraison de l’Infiniti M n’est prévue dans la région qu’en janvier 2007). Vous avez dit paillettes?
«Il faut que ça redémarre, et pour tout le monde. On ne peut pas rester suspendus aux lèvres des politiques à se tourner les pouces. Il y aura du monde pour le ramadan. Il faut qu’on leur montre que Beyrouth n’a rien perdu de son panache.» Infatigable Tony Salamé. Ce jour-là, il enchaînait les réunions pour l’organisation de cet événement qui serait «ni trop, ni pas...