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FOIRES Plus parisienne et plus internationale, la FIAC dans un cadre prestigieux

Une sérigraphie aux motifs de dentelle, une chaise design faite de jouets compressés, un Warhol ou un Giacometti, s’offrent à l’admiration voire à la bourse des visiteurs de la 33e édition de la FIAC qui revient cette année au cœur de Paris. «Nouveaux lieux, nouvelles galeries, presque tout est nouveau», affirme Martin Bethenod, commissaire général d’une Foire internationale d’art contemporain «plus parisienne et plus internationale que jamais», ouverte jusqu’au 30 octobre. Car 13 ans après l’avoir quitté, la FIAC revient au Grand Palais et s’offre en prime, pour la première fois, la cour Carrée du Louvre. 169 stands (contre 219 l’an dernier à la Porte de Versailles) se partagent les lieux, dont 55% de galeries étrangères venant de quelque 20 pays, et 41 nouveaux participants. Sous la nef du Grand Palais s’aligne le bataillon de prestige, avec les grandes galeries que sont Gladstone à New York, Michael Werner à Cologne ou Krugier-Ditesheim à Genève. On y vend du Matthew Barney, Lucio Fontana, Jean-Michel Basquiat, sans parler de Picasso, Matisse ou Soulages. Claude Lévêque y conçoit pour la galerie Yvon Lambert (Paris, New York) une œuvre monumentale – une charrette recouverte de plumes et de goudron. Pour la galerie très en vogue Sadie Coles (Londres), «nous avons décidé de venir en France parce que la FIAC était de retour au Grand Palais», dit-elle. Pour Emmanuel Perrotin (Paris, Miami), la FIAC «reprend des couleurs au Grand Palais». Sous une tente de 5200 m2 plantée dans la cour Carrée du Louvre s’exposent le secteur design et les galeries dédiées aux artistes plus jeunes. Là, un tableau du Polonais Dominique Lejman (Galerie Luxe, New York) qui s’éclaire au fur et à mesure que la nuit tombe montre l’intérieur de Saint-Pierre de Rome où sont filmées des ombres. Chez Loevenbruck (Paris), l’Autrichien Bernard Reiterer propose son autoportrait en mannequin sans jambes et sans bras, couché sur un lit d’hôpital. Le Français Thomas Lélu chez Dominique Fiat (Paris) singe Marcel Duchamp en proclamant, en noir et blanc, sur une simple toile, LV MH OOQ. Entre ces deux espaces que relieront des navettes, la FIAC s’expose dans le jardin des Tuileries avec une quinzaine de statues monumentales. Ici, deux énormes lutteurs de sumo roses, par David Mach, soulèvent un container. Là, soixante mâts de 12 mètres de haut font flotter au vent des drapeaux nationaux revisités en noir et blanc par l’artiste cubain Wilfredo Prieto. Une foule de manifestations diverses – mécénats, performances, remises de prix et achats par l’État – entourent la FIAC qui aura même généré cette année trois Salons off.
Une sérigraphie aux motifs de dentelle, une chaise design faite de jouets compressés, un Warhol ou un Giacometti, s’offrent à l’admiration voire à la bourse des visiteurs de la 33e édition de la FIAC qui revient cette année au cœur de Paris.
«Nouveaux lieux, nouvelles galeries, presque tout est nouveau», affirme Martin Bethenod, commissaire général d’une Foire internationale...