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L’ONU sonne de nouveau l’alarme

Un haut responsable de l’ONU, Alvaro de Soto, a de nouveau brossé jeudi un tableau alarmant de la situation dans les territoires palestiniens, notamment à Gaza qu’il a qualifiée de « bombe à retardement ». Cette expression avait déjà été utilisée fin août par Jan Egeland, secrétaire général adjoint aux Affaires humanitaires à l’ONU, pour qualifier la situation humanitaire à Gaza. « La violence persistante à Gaza et dans le sud d’Israël continue de tuer, blesser et mettre en danger les civils », a déclaré hier M. de Soto, coordinateur spécial de l’ONU pour le processus de paix au Proche-Orient, lors d’un débat sur la région au Conseil de sécurité. « Les institutions palestiniennes continuent de se dégrader et les souffrances de la population s’accroissent, en particulier à Gaza », a-t-il dit. « L’addition du quasi-blocus de la bande de Gaza, du non-paiement des salaires du secteur public, de l’absence de loi et d’ordre (...) de la poursuite des frappes militaires aériennes et terrestres, et de l’absence apparente de tout horizon politique constitue un cocktail vraiment explosif, aussi dangereux potentiellement pour Israël qu’il l’est actuellement pour les Palestiniens », a-t-il ajouté. « Gaza est une bombe à retardement, seule une issue politique peut la désamorcer », a affirmé M. de Soto. Le haut fonctionnaire a recommandé l’unité nationale palestinienne comme meilleur moyen d’entamer un redressement de la situation. En face, la communauté internationale « est en droit d’attendre des membres du gouvernement israélien qu’ils démontrent dans leurs actes législatifs leur adhésion aux principes du processus de paix (...) et respectent leur obligation de ne pas suivre de politiques qui créent des situations irréversibles sur le terrain ou préjugent de la question des statuts finaux ». « Il est clair qu’Israël doit faire plus à cet égard, à la lumière de la construction de la barrière et de l’enracinement de certaines colonies de peuplement », a-t-il encore dit.
Un haut responsable de l’ONU, Alvaro de Soto, a de nouveau brossé jeudi un tableau alarmant de la situation dans les territoires palestiniens, notamment à Gaza qu’il a qualifiée de « bombe à retardement ».
Cette expression avait déjà été utilisée fin août par Jan Egeland, secrétaire général adjoint aux Affaires humanitaires à l’ONU, pour qualifier la situation...