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Actualités - CHRONOLOGIE

France - La presse évoque le spectre d’une division à droite Sarkozy cible d’attaques de son propre camp

Nicolas Sarkozy, favori des sondages à droite pour la présidentielle française de 2007, est la cible d’attaques de son propre camp qui reproche au ministre de l’Intérieur ses critiques répétées contre le président Jacques Chirac et ses lieutenants. « L’offensive anti-Sarkozy », titrait en une Le Journal du Dimanche (JDD), au terme d’une semaine « plombée », selon l’hebdomadaire, par la réapparition à droite du « spectre » de la division et du « tout sauf lui » redouté par l’entourage du quasi candidat à la présidentielle Nicolas Sarkozy. Dans un entretien d’une page publié par le journal, le très chiraquien président de l’Assemblée nationale Jean-Louis Debré sonne la charge contre celui qui ne rate pas un discours pour revendiquer la « rupture ». « L’idée de la rupture ne justifie en aucun cas les provocations et les attaques incessantes contre le gouvernement et le président de la République. Ce dénigrement continu est insupportable », tranche M. Debré. Et de mettre en garde : « Attention à ceux qui sèment le vent, ils pourraient récolter la tempête ! » Après une trêve de quelques semaines, la décision de Nicolas Sarkozy de s’attaquer à la politique étrangère, traditionnel « domaine réservé » du président français, et surtout de s’afficher avec le président américain George W. Bush, a mis le feu aux poudres. Outre les attaques de la ligne atlantiste de « Sarko l’Américain », le Premier ministre Dominique de Villepin a directement provoqué la colère de son rival en évoquant une deuxième candidature à la présidentielle issue de l’UMP (parti au pouvoir), soutenant ouvertement la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie. Réaction quasi immédiate de l’intéressé jeudi : « Je ne laisserai personne nous voler la victoire que vous méritez, pour des divisions qui n’auraient aucun sens », a-t-il lancé à ses supporteurs. Un congrès est prévu en janvier pour désigner le candidat unique de l’UMP. À l’instar de l’ensemble de la presse, l’hebdomadaire Marianne (gauche) estime que les chiraquiens veulent d’ici là « déstabiliser “l’agité”, “l’arrogant”, le sermonner, l’attaquer sur tous les fronts, le déligitimer en tant que présidentiable ». Voire pousser le numéro 2 du gouvernement vers la sortie : « Dénigrer, contester la politique d’un gouvernement dont on est membre est non seulement une erreur, mais une faute politique », a lancé M. Debré. Si Nicolas Sarkozy est de loin le candidat préféré des Français à droite, sa cote de popularité s’est récemment effritée. Il reste toutefois loin devant Michèle Alliot-Marie. Les sondages donnent Nicolas Sarkozy en tête du premier tour de la présidentielle même s’il fait jeu égal, au deuxième tour, avec la favorite à gauche Ségolène Royal, elle aussi en perte de vitesse.
Nicolas Sarkozy, favori des sondages à droite pour la présidentielle française de 2007, est la cible d’attaques de son propre camp qui reproche au ministre de l’Intérieur ses critiques répétées contre le président Jacques Chirac et ses lieutenants.
« L’offensive anti-Sarkozy », titrait en une Le Journal du Dimanche (JDD), au terme d’une semaine « plombée », selon...