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Actualités - CHRONOLOGIE

D’influents républicains mettent en garde Bush contre sa politique irakienne

L’évolution de la guerre en Irak inquiète de plus en plus de républicains influents qui plaident désormais pour un changement d’approche, mettant la Maison-Blanche et leur parti dans l’embarras à un mois des élections pour renouveler le Congrès. James Baker, ancien secrétaire d’État dans le gouvernement de Bush père, peu suspect de sympathies démocrates, a mis en garde dimanche l’actuelle Administration républicaine pour son ignorance des critiques concernant sa politique en Irak. « Il y a des alternatives » entre la position intransigeante du gouvernement et celle des partisans « d’un retrait immédiat » des troupes américaines d’Irak, a-t-il dit, rappelant ses propres avertissements en 2003 avant l’invasion. Signe du malaise républicain, le sénateur John Warner, président de la commission des Forces armées du Sénat et jusqu’alors fervent partisan de la guerre en Irak, a totalement changé de ton à l’issue d’une récente visite dans ce pays. Il a estimé il y a quelques jours que les États-Unis devaient « envisager un changement de direction », si les violences ne diminuaient pas dans les 90 jours, prenant la Maison-Blanche à rebours. Reconnaissant l’ampleur du problème, la secrétaire d’État, Condoleezza Rice, avait pressé jeudi dernier à Bagdad le premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, d’accélérer ses efforts pour désarmer les milices et mettre fin aux violences. De son côté, le sénateur démocrate Joe Biden, le n° 2 de la commission des Affaires étrangères, a affirmé dimanche que « l’Administration n’avait aucune stratégie pour gagner en Irak ». Il a de nouveau rejeté l’argument central du président Bush selon laquelle la guerre en Irak est la guerre contre le terrorisme. « Vous pouvez tuer tous les jihadistes de la planète, vous aurez toujours une guerre civile en Irak », a-t-il insisté.

L’évolution de la guerre en Irak inquiète de plus en plus de républicains influents qui plaident désormais pour un changement d’approche, mettant la Maison-Blanche et leur parti dans l’embarras à un mois des élections pour renouveler le Congrès. James Baker, ancien secrétaire d’État dans le gouvernement de Bush père, peu suspect de sympathies démocrates, a mis en garde...