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Turquie Génocide arménien : Paris tente de jouer l’apaisement face à la colère d’Ankara
le 10 octobre 2006 à 00h00
La diplomatie française a cherché hier à calmer la colère d’Ankara, mais aussi les critiques au sein de l’Union européenne, face aux débats en France sur le génocide des Arméniens et l’entrée de la Turquie dans l’UE. Le Quai d’Orsay a rappelé son « attachement à la pérennité des relations » franco-turques et a souligné la « perspective européenne de la Turquie », au moment où Ankara assure que les Français pourraient « perdre la Turquie » et agite la menace de représailles économiques. Ankara a multiplié les protestations avant l’examen, jeudi à l’Assemblée nationale française, d’une proposition de loi instaurant des sanctions pénales contre la négation du génocide des Arméniens commis en 1915 sous l’Empire ottoman. La ministre française aux Affaires européennes, Catherine Colonna, a également cherché à calmer le jeu en assurant que M. Chirac n’avait « pas ajouté une nouvelle condition » à l’entrée de la Turquie dans l’UE, même si Ankara serait « bien inspiré » de faire un « travail de mémoire » sur cette page de son histoire.
La diplomatie française a cherché hier à calmer la colère d’Ankara, mais aussi les critiques au sein de l’Union européenne, face aux débats en France sur le génocide des Arméniens et l’entrée de la Turquie dans l’UE. Le Quai d’Orsay a rappelé son « attachement à la pérennité des relations » franco-turques et a souligné la « perspective européenne de la Turquie », au...
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