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Les menaces de sanctions contre Téhéran reviennent au premier plan

Les six grandes puissances, après une nouvelle réunion à Londres sur le dossier nucléaire iranien, ont replacé au premier plan la menace de sanctions contre Téhéran, dans le cadre de l’ONU, face à son refus de suspendre l’enrichissement d’uranium. Hier, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a exclu de nouveau toute suspension de l’enrichissement, qu’il a qualifiée « d’inacceptable ». « Elle n’a pas de place dans le programme nucléaire pacifique iranien », a-t-il ajouté, précisant que « la menace de sanctions est un moyen inefficace de parvenir à une solution » de la crise. Les diplomates des « Six » – États-Unis, Grande-Bretagne, France, Allemagne, Russie et Chine – commenceront à travailler dès la semaine prochaine sur un projet de résolution du Conseil de sécurité, a annoncé le n° 3 du département d’État US, Nicholas Burns. « La décision a été prise d’aller vers des sanctions. La question est de savoir l’étendue de ces sanctions », a-t-il précisé. Les prochains échanges se feront par téléconférence au niveau des directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères « mardi ou mercredi », selon M. Burns. Puis les ambassadeurs des six pays à l’ONU « commenceront, probablement le jour suivant, à se réunir à New York pour poursuivre ce débat et pour commencer à élaborer un projet de résolution (...) », a-t-il indiqué. Le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a évoqué des « sanctions proportionnées et réversibles », soulignant que « la porte du dialogue restera ouverte ».
Les six grandes puissances, après une nouvelle réunion à Londres sur le dossier nucléaire iranien, ont replacé au premier plan la menace de sanctions contre Téhéran, dans le cadre de l’ONU, face à son refus de suspendre l’enrichissement d’uranium. Hier, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a exclu de nouveau toute suspension de...