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La Syrie « est la clef de la stabilité » au Proche-Orient, assure Peretz Attentat anti-US à Damas : Assad met en cause la politique américaine au P-O

Le président syrien Bachar el-Assad a estimé, dans un entretien à paraître aujourd’hui, que l’attentat commis le 12 septembre contre l’ambassade des États-Unis à Damas semblait être « une réaction à la politique américaine en Irak, en Palestine et en Afghanistan ». « C’était un attentat terroriste, ce qui en soi veut dire peu de choses », a déclaré Bachar el-Assad à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, qui lui demandait s’il connaissait la « raison secrète » de cet attentat. « Le terrorisme est aujourd’hui un état d’esprit – et à un moment donné prend la forme d’une vengeance – en rapport, d’une part avec l’ignorance, d’autre part avec le désarroi vis-à-vis de la situation politique », a ajouté M. Assad. Il a par ailleurs estimé que les États-Unis refusaient de coopérer avec la Syrie : « La terreur se développe au lieu de reculer. Nous en souffrons tous les deux, et les États-Unis ne veulent malgré tout pas coopérer avec nous », a-t-il déploré. Depuis 2004, les États-Unis appliquent des sanctions économiques contre la Syrie, que Washington accuse de soutenir le terrorisme. Parallèlement, le ministre israélien de la Défense, Amir Peretz, a renouvelé samedi ses ouvertures de paix en direction de Damas en déclarant que la Syrie « est la clef de la stabilité » au Proche-Orient. « Elle est le maillon de l’axe du fondamentalisme (islamique) qui va de l’Iran au Liban », a-t-il ajouté, faisant allusion au soutien accordé par Téhéran et Damas au Hezbollah. « Cela dit, je m’oppose à ce que l’on ferme la porte à l’option d’une négociation avec la Syrie dans le futur », a-t-il ajouté, tout en soulignant qu’Israël « se doit d’être prêt à faire face à toute menace de la part de la Syrie, une escalade pouvant survenir très rapidement dans la région ».
Le président syrien Bachar el-Assad a estimé, dans un entretien à paraître aujourd’hui, que l’attentat commis le 12 septembre contre l’ambassade des États-Unis à Damas semblait être « une réaction à la politique américaine en Irak, en Palestine et en Afghanistan ». « C’était un attentat terroriste, ce qui en soi veut dire peu de choses », a déclaré Bachar...