Joëlle Garriaud-Maylam, sénateur des Français établis hors de France, en tournée à Beyrouth

Pour examiner de plus près les conséquences de la guerre entre Israël et le Hezbollah, le sénateur des Français établis hors de France, Joëlle Garriaud-Maylam, a effectué une tournée dans la circonscription de Beyrouth, qui regroupe le Liban, la Jordanie et la Syrie. Tout au long de son séjour à Beyrouth, Amman, Damas et Alep, Mme Garriaud-Maylam a été accompagnée de Jean-Louis Mainguy, conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger et président de la section libanaise de l’Union des Français de l’étranger. M. Mainguy a donné une réception à la villa Sursock-Cochrane en l’honneur de Mme Garriaud-Maylam, à laquelle ont notamment pris part les ambassadeurs de France, de Grande-Bretagne et de l’Union européenne, respectivement Bernard Émié, James Watt et Patrick Renauld. Dans son message, M. Mainguy a présenté le sénateur « à travers son action et son engagement pour la France », soulignant les différentes étapes de son parcours. Il a cité les raisons de la présence du sénateur qui a « souhaité prendre sur le terrain la température de la communauté française du Liban ». De son côté, Mme Garriaud-Maylam a indiqué que les motifs de sa visite s’inscrivent « dans la continuité de l’action définie par le président Jacques Chirac, au service de la paix et dans l’aide à apporter au Liban ». En matière de sécurité relative aux Français établis hors de l’Hexagone, le sénateur a annoncé que « dans le but de remédier à l’instabilité, les élus de l’UFE ont décidé de créer un groupe de travail avec pour objectif de faire des propositions nouvelles en matière de protection et de sécurité des Français expatriés, notamment de proposer la création d’un fonds permanent de secours et d’indemnisation en cas de crises graves, catastrophes naturelles ou conflits politiques ». Pour sa part, M. Émié a indiqué que la visite du sénateur Garriaud-Maylam ainsi que celles des autres ministres et diplomates français depuis le début de la guerre, le 12 juillet dernier, illustrent « combien la France est proche du Liban, solidaire du Liban, engagée aux côtés du Liban avec un seul objectif, la paix, la stabilité, la prospérité et la restauration de l’autorité de l’État sur l’ensemble de son territoire ».