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Actualités - OPINION

Les lecteurs ont voix au chapitre

Réponse au général Cher Général, Dans votre discours prononcé le 6 septembre (L’Orient-Le Jour du 7 septembre) : 1) Vous jugez le gouvernement incapable de décider et de n’avoir pas su réagir lorsque la guerre a éclaté. 2) Vous l’accusiez d’avoir accepté le blocus. De grâce, voulez-vous avoir l’obligeance d’éclairer l’opinion, en nous informant de ce que vous auriez fait à la place d’une équipe qui a gagné l’admiration mondiale ? Le cabinet Siniora mérite amplement d’être soutenu. L’univers entier tire son chapeau à notre Premier ministre et à son équipe qui ont gagné son estime, son respect et toute son admiration. En tant que maronite, j’estime que Fouad Siniora est celui qui me représente le mieux, dès lors qu’il œuvre pour le Liban d’abord. Maroun Y. AYOUB Septembre dans notre histoire On assiste depuis le 5 septembre 2006 à un débarquement massif de troupes étrangères, françaises notamment mais aussi espagnoles, italiennes, etc., pour renforcer la Finul. Il y a juste 60 ans, les troupes françaises nous quittaient et on pouvait lire à la une de L’Orient, en 1946 : « L’état-major français prépare les diverses étapes d’opérations d’évacuation. » Septembre dans notre histoire fut le mois des inaugurations, des conférences et surtout des décisions courageuses émanant d’hommes politiques dignes de gouverner. C’est ainsi qu’un 6 septembre 1938, Radio-Levant fut inaugurée. L’Unesco décidera en 1948 de tenir sa troisième conférence à Beyrouth et, en 1951, le président de la République Béchara el-Khoury inaugurera le musée du palais de Beiteddine. En 1952, après la victoire de la Grande liste aux élections législatives, il démissionnera pour assurer la solidarité entre toutes les confessions. Cinq jours plus tard, Chamoun sera élu, le 23 septembre. Quant au président Chéhab, il graciera un 21 septembre les huit PPS du putsch manqué de 1961. Élu en 1964, le président Hélou décidera un 19 septembre 1968 de démissionner devant le refus de l’arbitrage sur la question gouvernementale, mais il reviendra sur sa démission avec la formation du cabinet de quatre : Yafi, Oueini, Gemayel et Eddé. Enfin avec l’assassinat de Bachir Gemayel, un 14 septembre 1982, le Liban perdra le plus jeune président élu de son histoire. Antoine SABBAGHA Libre, et alors ? – « Maman, nous sommes avec qui, Aoun ou Geagea ? La question que me posa mon fils, il y a quelques mois, m’éberlua. – Pourquoi mon chou ? – Mes copains veulent savoir. » Moi, de mon temps, il y a une éternité, il fallait trancher qui on aime le plus, son père ou sa mère. De nos jours, les questions posées à nos enfants sont plus politisées, plus « dangereuses ». Elles permettent aux autres d’attribuer un suffixe à nos noms : Carine el-Aoouniyé, Dory el-Ouwattjé... ou de porter un jugement sur la famille entière Beit Bitar Aouniyé. Une autre question, que mon fils (le petit, cette fois) a dû affronter, est tout aussi percutante (à mes yeux, au moins) : « Nicolas, tu es orthodoxe ou maronite ? » C’était un mois après notre retour du Canada. Bizarre comme je suis et vu le jeune âge de Nicolas, j’avais omis de lui donner euh... disons, certains détails. Donc sûr de lui-même, mon fils avait répondu : « Je suis chrétien. » Quel est ce grave problème que nous avons, au Liban, de vouloir absolument juger, classer et emballer les gens dans des boîtes étiquetées. Je refuse d’être catégorisée. Je me réserve la liberté de ne pas être obligée de prendre toujours partie pour un politicien donné et de lui jurer soumission et obéissance à vie. Ma fidélité, je la réserve à mes principes et à mes valeurs. La seule étiquette dont je serai fière d’avoir est : « Libre. » Roula DOUGLAS Un peu de logique Les missiles du Hezbollah ont-ils protégé le Liban, à savoir les populations du Sud, de Tyr, de Saïda, de la banlieue sud de Baalbeck? Réponse: non. Et combien d’avions israéliens ont été abattus ? Aucun ! Chatouiller l’ennemi sur 30 kilomètres de profondeur, à quoi cela a-t-il servi? À lui faire entreprendre encore plus de vols meurtriers, jusqu’au Akkar, en toute sécurité. Se plaindre pendant des années du survol des avions ennemis et «ne pas penser» qu’ils pourraient faire autre chose que regarder, quelle naïveté ! Pour votre protestation, merci. Revoyez votre copie. Y. KENAN


Réponse au général

Cher Général,
Dans votre discours prononcé le 6 septembre (L’Orient-Le Jour du 7 septembre) :
1) Vous jugez le gouvernement incapable de décider et de n’avoir pas su réagir lorsque la guerre a éclaté.
2) Vous l’accusiez d’avoir accepté le blocus.
De grâce, voulez-vous avoir l’obligeance d’éclairer l’opinion, en nous informant de...