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Actualités - CHRONOLOGIE

Nucléaire - Pékin et Moscou toujours réservés sur l’imposition de sanctions contre l’Iran Les Occidentaux discutent des « prochaines étapes au Conseil de sécurité »

Les Six (États-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne), réunis sur le dossier nucléaire iranien, ont discuté « des prochaines étapes au Conseil de sécurité », une claire allusion à d’éventuelles sanctions. «Nous avons eu une première discussion sur les prochaines étapes au Conseil de sécurité conformément à la résolution 1696 », qui prévoit de possibles sanctions si l’Iran défie l’appel à suspendre son programme d’enrichissement de l’uranium, a dit un diplomate européen sous le couvert de l’anonymat. Il a rappelé que le rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en constatant que l’Iran n’avait pas respecté l’ultimatum du Conseil fixé au 31 août, « avait clairement indiqué que l’Iran n’avait pas rempli les requêtes du Conseil de sécurité et de l’AIEA ». Le diplomate a affirmé que les six pays « restaient attachés » à un accord adopté en juin qui proposait à la République islamique des avantages commerciaux, technologiques et de sécurité si elle suspendait l’enrichissement, qui permet de développer le nucléaire civil mais aussi d’acquérir l’arme nucléaire. Les six pays avaient dit en juin que si l’Iran n’arrêtait pas ce programme, le Conseil de sécurité pouvait décider d’imposer des sanctions. Cette double approche a été entérinée par la résolution 1696 adoptée le 31 août. Le diplomate a par ailleurs précisé que les Six, y compris la Chine et la Russie, partenaires commerciaux importants de Téhéran, avaient exprimé « leur attachement à la mise en œuvre de la résolution ». Il a rappelé que la résolution stipule clairement que « si l’Iran ne s’est pas conformé (aux exigences qui lui ont été présentées), des mesures au titre de l’article 41 (de la Charte des Nations unies) doivent être adoptées ». Cet article autorise des sanctions économiques et autres mais pas une action militaire. Pékin et Moscou se montrent cependant toujours réservés sur l’imposition de sanctions et se demandent si le programme nucléaire iranien – qui, soutient Téhéran, est purement civil – représente vraiment une menace pour la paix mondiale, comme le soutiennent les États-Unis et l’Union européenne. Parallèlement, le président américain George W. Bush a affirmé hier la nécessité de faire en sorte que l’Iran ne se dote pas de l’arme nucléaire en invoquant le spectre d’attaques encore plus dévastatrices que celles du 11-Septembre. « Devant les dégâts causés par les terroristes le 11-Septembre, nous avons vite pensé à la dévastation qu’on aurait pu causer avec des armes de destruction massive », a dit M. Bush dans un discours à Atlanta (Géorgie, Sud-Est). Tout en se prévalant des mesures prises par les États-Unis contre la prolifération, il a ajouté : « Le monde se réunit pour adresser un message clair au régime à Téhéran : l’Iran doit cesser de soutenir le terrorisme. Il doit cesser de mépriser ses obligations internationales et il ne doit pas obtenir l’arme nucléaire. »

Les Six (États-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne), réunis sur le dossier nucléaire iranien, ont discuté « des prochaines étapes au Conseil de sécurité », une claire allusion à d’éventuelles sanctions.

«Nous avons eu une première discussion sur les prochaines étapes au Conseil de sécurité conformément à la résolution 1696 », qui prévoit de...