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Actualités - CHRONOLOGIE

DETTES L’Algérie efface son ardoise avec le Club de Paris

L’Algérie a quasiment réglé la totalité de sa dette avec le Club de Paris en signant hier à Alger un accord avec l’Allemagne, son 17e et dernier créancier de cette institution financière. Ne restent que 575 millions de dollars sur une dette de 1,2 milliard de dollars envers les États-Unis, dont l’Algérie a réglé 625 millions et 372 millions sur une dette de 759 millions de dollars avec l’Allemagne. Le ministre algérien des Finances, Mourad Médelci, a signé hier à Alger avec la chargée d’affaires à l’ambassade d’Allemagne à Alger, Elisabeth Wolbers, un accord pour le remboursement anticipé d’une première tranche de 387 millions de dollars sur une dette évaluée à 759 millions. Outre l’Allemagne, l’Algérie a ainsi remboursé par anticipation l’Italie (1,7 milliard de dollars), la France (1,6 milliard), l’Espagne (690 millions), les États-Unis (625 millions sur 1,2 milliard), le Japon (445 millions), l’Autriche (369 millions), le Canada (255 millions), la Belgique (225 millions), la Grande-Bretagne (202 millions), la Suède (92 millions), la Suisse (66 millions), le Danemark (54,3 millions), les Pays-Bas (45 millions), le Portugal (20 millions), la Norvège (15,6 millions), et la Finlande (11,8 millions). Le montant des remboursements effectués avant terme par l’Algérie, depuis la signature de l’accord pour le paiement de 7,9 milliards de dollars avec le Club de Paris, le 11 mai, s’élève ainsi à près de 7 milliards de dollars. L’Algérie va entamer, en septembre, des négociations avec le Club de Londres pour le remboursement anticipé de 800 millions de dollars. Elle a, en outre, remboursé en 2005 par anticipation 1,285 milliard de dollars de sa dette contractée auprès d’institutions financières sur un total de 3,107 milliards de dollars. L’Algérie avait entamé en 2004 le remboursement anticipé de sa dette en réglant une douzaine de crédits contractés auprès de la Banque africaine de développement (BAFD) pour un montant de 633,8 millions de dollars. À la Banque mondiale, le pays a remboursé par anticipation 22 crédits pour un montant global de 652 millions de dollars, selon M. Médelci. Par ailleurs, l’Algérie a obtenu de la France, son plus important créancier, de l’Espagne et de l’Italie la transformation de sa dette en investissements. Le contrat de conversion avec la France a permis de transformer en investissements 60,9 millions d’euros, avec l’Espagne, 40 millions d’euros, et avec l’Italie, 84 millions d’euros. En outre, à l’occasion d’une visite à Alger, début mars, du président russe Vladimir Poutine, la Russie a annoncé l’effacement de l’ensemble de la dette algérienne, estimée à 4,7 milliards de dollars, en échange d’un achat par l’Algérie d’avions de combat russes. La dette de l’Algérie est passée de 15,5 milliards de dollars à fin février à 10 milliards à fin juin. Elle devrait s’établir à 5 milliards à la fin de l’année, selon M. Médelci. Ses réserves en devises n’ont cessé d’augmenter grâce aux rentrées du pétrole, passant de 17 milliards de dollars en 2001 à 66 milliards à fin mai 2006.
L’Algérie a quasiment réglé la totalité de sa dette avec le Club de Paris en signant hier à Alger un accord avec l’Allemagne, son 17e et dernier créancier de cette institution financière.
Ne restent que 575 millions de dollars sur une dette de 1,2 milliard de dollars envers les États-Unis, dont l’Algérie a réglé 625 millions et 372 millions sur une dette de 759...