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Douste-Blazy : Nous attendons « d’un moment à l’autre » un accord sur une résolution aux Nations unies

Paris, d’Élie MASBOUNGI La France attend d’un moment à l’autre un accord à New York pour finaliser une résolution sur le Liban au Conseil de sécurité, a déclaré, hier après-midi, M. Philippe Douste-Blazy au cours d’une conférence de presse restreinte tenue au Quai d’Orsay. Le ministre a ajouté qu’il avait décelé depuis vingt-quatre heures « des évolutions positives et de plus en plus rapides sur la voie d’une entente des membres du Conseil sur une dernière mouture d’une résolution conforme aux vœux de la France ». « Les choses bougent aujourd’hui à New York, a encore dit M. Douste-Blazy, et je souhaite qu’elles bougent encore plus vite dans les heures qui viennent. » « Pour la France (...), l’essentiel à ce stade demeure un arrêt des violences, qui permet d’enclencher immédiatement un double processus : d’abord celui d’un retrait progressif de l’armée israélienne au sud de la ligne bleue, ensuite celui d’un déploiement graduel de l’armée libanaise avec l’appui de la Finul renforcée », a déclaré M. Douste-Blazy. « Si nous devions constater des différences que nous ne pouvons surmonter, alors la France n’écarte pas la possibilité de présenter un texte en son nom propre », a dit M. Douste-Blazy. Chebaa M. Douste-Blazy a souligné qu’il faudrait en outre « préciser la réponse à apporter à la question des fermes de Chebaa ». « Pourquoi ne pas demander au secrétaire général des Nations unies (Kofi Annan), dans une lettre annexe à la résolution, de dire qu’il pourra envisager toutes les solutions, y compris de mettre les fermes de Chebaa sous juridiction, sous tutelle des Nations unies ? » a-t-il ajouté. Le ministre français a enfin rappelé qu’il fallait « entériner les principes et les éléments à long terme qui permettront de consolider le cessez-le-feu et de lui donner un caractère durable ». Mercredi soir, la France avait entamé des discussions avec la Grande-Bretagne, la Chine, les USA et la Russie pour leur présenter une nouvelle version du texte, version qui prévoit, selon des sources proches du Quai d’Orsay, un déploiement de l’armée libanaise au Liban-Sud en coordination avec la Finul pendant que l’armée israélienne commencerait à se retirer au delà de la ligne bleue. Ce n’est pas du tout la position des USA et d’Israël, qui insistent pour que les troupes de l’État hébreu restent en territoire libanais jusqu’à ce qu’elles soient relevées effectivement par les contingents d’une force internationale capable de faire régner l’ordre aux côtés des troupes régulières libanaises. Au cours du point de presse (électronique) du Quai d’Orsay, le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères avait fait état de ces intenses consultations à New York entre les délégués de la France et des autres membres permanents du Conseil de sécurité, laissant entendre que, selon Paris, une Finul renforcée pourrait faire l’affaire et être présentée comme la force internationale adéquate pour faire face à la situation complexe au Liban-Sud. Le porte-parole a conclu que ce faisant, Paris tient compte des desiderata du gouvernement libanais tels qu’exprimés dans le plan en sept points présenté par le Premier ministre, M. Fouad Siniora, et qui fait l’unanimité de toutes les fractions libanaises.
Paris, d’Élie MASBOUNGI
La France attend d’un moment à l’autre un accord à New York pour finaliser une résolution sur le Liban au Conseil de sécurité, a déclaré, hier après-midi, M. Philippe Douste-Blazy au cours d’une conférence de presse restreinte tenue au Quai d’Orsay. Le ministre a ajouté qu’il avait décelé depuis vingt-quatre heures « des évolutions...