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Moscou devrait diminuer ses troupes en Tchétchénie et renforcer Kadyrov

Le Premier ministre tchétchène prorusse Ramzan Kadyrov sort renforcé de la décision du Kremlin de retirer une partie des troupes russes de Tchétchénie d’ici à 2008, et pourrait être nommé président local dès octobre, écrivait hier le quotidien libéral Kommersant. « Ce sont principalement les structures de force contrôlées par Ramzan Kadyrov qui resteront en Tchétchénie après la mise en œuvre du décret du président russe Vladimir Poutine » sur le retrait des forces déployées de façon temporaire, signé le 2 août et rendu public mercredi, souligne le journal. Selon Kommersant, les forces russes en Tchétchénie, qui comptent actuellement 50 000 hommes, seront ainsi réduites de moitié d’ici à 2008. Resteront la 46e brigade des troupes de l’Intérieur (7 000 hommes), la 42e brigade du ministère de la Défense (15 000 hommes) et une unité des gardes-frontières à Itoum-Kalé (3 000), à la frontière géorgienne. Leur nombre sera comparable à celui des forces du ministère de l’Intérieur tchétchène et des bataillons Ioug (« Sud ») et Sever (« Nord »), composés d’hommes de Ramzan Kadyrov. Soumis formellement à l’armée fédérale russe, ils comptent quelque 20 000 hommes, selon Kommersant. « Ramzan, qui tient depuis longtemps les leviers politiques, tient désormais entre ses mains les leviers de force », poursuit le journal. Selon Kommersant, Ramzan Kadyrov pourrait être nommé président de Tchétchénie après le 5 octobre prochain, date de ses 30 ans, âge minimum prévu par la Constitution de la république pour être président. Le président actuel Alou Alkhanov, élu en août 2004, est éclipsé par Ramzan Kadyrov, fils de l’ex-président Akhmad Kadyrov, tué en mai 2004 dans un attentat.

Le Premier ministre tchétchène prorusse Ramzan Kadyrov sort renforcé de la décision du Kremlin de retirer une partie des troupes russes de Tchétchénie d’ici à 2008, et pourrait être nommé président local dès octobre, écrivait hier le quotidien libéral Kommersant. « Ce sont principalement les structures de force contrôlées par Ramzan Kadyrov qui resteront en Tchétchénie...