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IRAK - Les violences se poursuivent, 17 tués Le déploiement de 3 500 soldats US prolongé

Dix-sept personnes ont été tuées hier dans des attaques en Irak, alors que le Pentagone a choisi de prolonger la durée du déploiement de 3 500 soldats américains dans le pays. Quatre personnes ont été tuées et six blessées lors de tirs de mortier près d’une mosquée sunnite à al-Zafaraniya, dans le sud de Bagdad, qui a été secouée par une grosse explosion dans le quartier de Zayouna (est de Bagdad), sans faire de victimes. À Imam-Ouessi (80 km au nord-est de Bagdad), trois chiites, des frères, ont été abattus par des hommes armés, alors qu’à quelques kilomètres de là des hommes ont dynamité et détruit le tombeau de l’imam Askar, fils d’un des imams chiites historiques Moussah al-Khadoum. À Kirkouk (250 km au nord de Bagdad), trois personnes ont été tuées par l’explosion d’un engin artisanal au passage de leur voiture, alors qu’un garde de sécurité kurde a été enlevé. À l’est de la ville, à Hawija, un policier et un passant ont été abattus par des hommes armés, alors que dans un village près de Ryad, des « rebelles » ont tué un soldat irakien. À Baïji (200 km au nord de Bagdad), un chef de gare a été abattu et deux civils ont été tués par des hommes armés à Tikrit (180 km au nord de Bagdad), l’ancien fief de Saddam Hussein. Un milicien a été tué et deux personnes blessées dans des accrochages entre les forces irakiennes et américaines d’un côté et des milices chiites de l’armée du mehdi (radicale chiite de Moqtada Sadr) près de Hilla (120 km au sud de Bagdad). L’armée américaine a, en outre, annoncé la mort, jeudi, d’un Marine dans la province d’al-Anbar (Ouest). Ce décès porte à 2 566 le nombre de militaires américains et personnel assimilé morts en Irak depuis l’invasion de mars 2003, selon un décompte établi par l’AFP à partir des chiffres du Pentagone. À Washington, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld a annoncé jeudi soir qu’il avait prolongé la durée du déploiement de 3 500 soldats américains en Irak pour pouvoir mieux occuper le terrain à Bagdad – même si les unités, dont le séjour a été prolongé, ne seront pas forcément stationnées dans la capitale. Cette décision montre que l’armée américaine ne se désengage pas du tout du terrain irakien alors que les États-Unis pensaient pouvoir réduire progressivement le nombre de leurs militaires présents en Irak grâce à un redéploiement à la faveur des rotations de troupes. Signe supplémentaire que l’armée américaine a abandonné ses espoirs de réduction de troupes, le Pentagone a annoncé avoir identifié plusieurs unités de l’armée de terre et de la Marine, totalisant environ 25 000 soldats, destinées à être déployées en Irak cette année et au début de 2007. Cela devrait maintenir pendant un an le nombre de troupes américaines à environ 130 000, soit leur niveau actuel. Abdel Aziz Hakim, le leader du Conseil suprême de la révolution islamique irakienne (CSRII, principal parti chiite), a critiqué hier l’ingérence dans le travail des forces de sécurité irakiennes, dans une allusion aux États-Unis, lors d’un rassemblement de plusieurs milliers de sympathisants à Najaf (centre). « Le dossier de la sécurité doit être donné aux forces irakiennes. L’ingérence dans le travail des forces de sécurité irakiennes les empêche d’attraper des terroristes », a affirmé Abdel Aziz Hakim, lors d’un rassemblement commémorant le troisième anniversaire de l’assassinat de son frère Mohammad Baqr al-Hakim, à qui il a succédé à la tête du CSRII.
Dix-sept personnes ont été tuées hier dans des attaques en Irak, alors que le Pentagone a choisi de prolonger la durée du déploiement de 3 500 soldats américains dans le pays.
Quatre personnes ont été tuées et six blessées lors de tirs de mortier près d’une mosquée sunnite à al-Zafaraniya, dans le sud de Bagdad, qui a été secouée par une grosse explosion dans le...