Rechercher
Rechercher

Actualités

Terrorisme - Le secrétaire général de l’Alliance atlantique était hier à Kaboul pour préparer l’élargissement de la mission de maintien de la paix L’OTAN réclame que l’Afghanistan ne soit pas oublié

Le secrétaire général de l’OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, a demandé hier à la communauté internationale, accaparée par la situation au Proche-Orient et en Irak, de ne pas délaisser l’Afghanistan au moment où l’Alliance atlantique étend son champ d’opérations dans le sud du pays miné par la violence. M. Scheffer et le général américain James Jones, commandant des opérations en Afghanistan, ont rencontré hier à Kaboul des responsables de la coalition internationale emmenée par les États-Unis pour préparer l’élargissement de la mission de maintien de la paix de l’OTAN, la plus importante opération terrestre jamais menée par l’Alliance atlantique. « Je pense que l’attention de la communauté internationale pourrait être plus importante qu’elle ne l’est en ce moment », a dit M. Scheffer, ajoutant : « Une forte attention politique est absolument essentielle. » « Il reste beaucoup à faire sur tous les fronts », a-t-il aussi affirmé. « Il n’existe pas de sécurité sans développement, et la condition préalable au développement est la sécurité. L’OTAN est venue et restera pour s’assurer que la stabilité soit apportée. L’autre facette de cette action doit être le développement », a-t-il encore expliqué. Le ministre afghan de la Défense, Abdul Rahim Wardak, a dit partager cette opinion. « Ils (les talibans) ont profité de la vulnérabilité générée par la transition et ont exploité la situation politique dans certaines capitales européennes », a-t-il déclaré, faisant allusion aux débats parlementaires houleux qui ont eu lieu en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas. En écho à ses paroles, et au moment où se tenait la réunion de l’OTAN à Kaboul, une explosion a causé la mort d’un adolescent de 16 ans et fait 2 blessés dans la capitale afghane. L’OTAN, qui commande en Afghanistan la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF), doit officiellement étendre fin juillet ses activités dans le sud du pays, le plus touché par la rébellion des talibans depuis leur renversement à la fin 2001. Cette extension doit incorporer notamment des troupes américaines qui font partie de l’autre composante militaire présente en Afghanistan, la coalition internationale dirigée depuis l’automne 2001 par les États-Unis. L’OTAN incorporera également les renforts de troupes britanniques, canadiennes et néerlandaises qui sont en cours de déploiement dans les provinces du Sud. Au total, l’ISAF devrait presque doubler ses effectifs pour atteindre 18 000 hommes cet été, puis passer à 23 000 avec son déploiement dans l’Est. La délégation de l’OTAN, au sein de laquelle figure le représentant spécial de l’Union européenne en Afghanistan, Francesc Vendrell, doit également se rendre dans le sud du pays avant de quitter l’Afghanistan aujourd’hui.

Le secrétaire général de l’OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, a demandé hier à la communauté internationale, accaparée par la situation au Proche-Orient et en Irak, de ne pas délaisser l’Afghanistan au moment où l’Alliance atlantique étend son champ d’opérations dans le sud du pays miné par la violence. M. Scheffer et le général américain James Jones, commandant des...