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Bagdad cherche à mettre fin à la présence de l’opposition iranienne

Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a annoncé hier que son pays cherchait à mettre fin à la présence sur son territoire du mouvement d’opposition au régime iranien, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI). « La présence dans le pays de cette organisation viole la Constitution », a affirmé M. Maliki dans une déclaration à la presse, accusant le CNRI, ou les Moudjahidine du peuple, d’interférer dans les affaires intérieures irakiennes. « Cette organisation se comporte comme si elle était une organisation irakienne », a ajouté le Premier ministre, soulignant qu’elle est classée terroriste, dans une référence à des décisions dans ce sens de l’Union européenne et du département d’État américain. La question de la présence du CNRI en Irak a été évoquée hier selon lui pendant la réunion ordinaire du Conseil des ministres qui a décidé de restreindre les mouvements de ses membres, retranchés dans le camp Achraf au nord de Bagdad, et de les empêcher d’entrer en contact avec les ministères et les organismes d’État. Le gouvernement a également décidé, a-t-il ajouté, de confier à une commission la question de décider de les laisser en Irak ou de leur chercher un pays d’asile. Des éléments du CNRI qui étaient actifs contre l’Iran, où ils lançaient notamment des incursions armées sous le régime du président déchu Saddam Hussein, ont été parqués après la chute de son régime dans le camp d’Achraf, à 120 km au nord-est de Bagdad.
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a annoncé hier que son pays cherchait à mettre fin à la présence sur son territoire du mouvement d’opposition au régime iranien, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI). « La présence dans le pays de cette organisation viole la Constitution », a affirmé M. Maliki dans une déclaration à la presse, accusant le CNRI,...