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Auto - 100e Grand Prix de France, ce week-end Alonso veut mater la rébellion emmenée par Schumi

Le 100e Grand Prix de France, ce week-end à Magny-Cours, sera l’occasion pour Fernando Alonso (Renault) de mater la rébellion emmenée par Michael Schumacher (Ferrari) qui avait paru en mesure, à Indianapolis, de revenir sur l’Espagnol au championnat du monde de Formule 1. La différence de rythme entre la Ferrari et la Renault aux États-Unis était en effet trop importante pour refléter un état de fait durable. Et chez le Losange, déjà vainqueur du premier Grand Prix de l’histoire du sport automobile, en 1906 au Mans (France), on assure d’ailleurs avant la 11e épreuve de la saison que le véritable potentiel de la R26 est celui de Montréal où Alonso a enchaîné pole position et victoire. Une confiance d’autant moins ébranlée par Indianapolis que le tracé de Magny-Cours devrait convenir aux Renault. « Il y a quelques virages rapides et vous avez besoin de traction : cela convient bien aux caractéristiques de la R26, ce devrait donc être un bon circuit pour nous et pour Michelin », explique Alonso, vainqueur en France l’an dernier. Pour le GP de France, il disposera en outre d’une évolution du moteur RS26, évolution dont avait bénéficié dès les États-Unis son coéquipier Giancarlo Fisichella, troisième à Indianapolis et premier des pilotes équipés de pneus Michelin. Schumacher comptait sur la campagne nord-américaine, Montréal et Indianapolis étant deux circuits historiquement peu favorables à Renault et qui, au contraire, ont souvent souri à l’Allemand, pour refaire une partie de son retard sur Alonso au championnat. Hélas pour lui, si la Scuderia et le septuple champion du monde ont effectivement repris des points à Renault et son pilote vedette, ce n’est pas dans les proportions espérées. En arrivant à Magny-Cours, Alonso compte encore 19 points d’avance sur Schumacher et Renault, 26 sur Ferrari. « Il ne faut pas penser que cet écart disparaîtra rapidement, prophétise le champion du monde en titre. Il faut prendre un peu de recul lorsqu’on regarde la situation au championnat : j’ai terminé premier ou deuxième à l’issue des neuf premières courses et dans les huit qui restent, je pense que je serai en mesure de continuer à gagner et à augmenter mon avance. » Indianapolis a en effet interrompu une série de quinze podiums d’affilée, commencée au GP de Turquie le 21 août 2005. Et Schumacher espère bien que le circuit de Magny-Cours qu’il apprécie pour sa diversité lui permettra de continuer à mettre des bâtons dans les roues d’Alonso. « La seconde partie de la saison sera un sprint pour le titre, assure-t-il. Je n’ai pas perdu espoir, au contraire même : le défi consistant à refaire notre retard nous obligera à donner le meilleur de nous-mêmes. » Chez McLaren-Mercedes, le GP de France risque de ne pas être aussi brillant que l’an dernier, lorsque Kimi Raikkonen, parti 13e sur la grille pour avoir changé son moteur, a finalement réussi à monter sur la deuxième marche du podium. « J’aime piloter ici, le circuit semble convenir à mon style et j’espère réussir une nouvelle bonne course cette année », déclare le Finlandais qui reste sur un abandon aux États-Unis à cause d’un accrochage dans les premiers hectomètres de la course avec son coéquipier Juan Pablo Montoya. Un tel accrochage ne risque pas de se réitérer à Magny-Cours puisque Montoya n’y sera pas. Le Colombien, qui avait annoncé quitter la F1 pour la Nascar américaine à la fin de la saison, a été débarqué avec effet immédiat par McLaren-Mercedes qui a installé au volant laissé vacant l’Espagnol Pedro de la Rosa, jusque-là troisième pilote. Le public Français aura pour sa part le plaisir de voir un pilote tricolore courir son Grand Prix national, pour la première fois depuis Olivier Panis en 2004 : Franck Montagny, 28 ans, a reçu une prolongation d’une course avec Super Aguri pour piloter dimanche à Magny-Cours. Modification des qualifications La Fédération internationale de l’automobile (FIA) a entériné hier des changements dans le code sportif du championnat du monde de Formule 1 qui entrent en vigueur dès le Grand Prix de France ce week-end, notamment concernant le format de qualifications. Modification de l’article 115 : dès samedi, la troisième phase des qualifications (Q3) est écourtée de 5 minutes pour durer 15 minutes comme les deux premières phases (Q1 et Q2). La FIA estime en effet qu’un grand nombre de tours « effectués durant Q3 n’ont aucune incidence sur la grille ». Les pilotes tournaient en effet pour brûler de l’essence car ils devaient commencer Q3 avec la quantité de carburant qu’ils embarqueraient au départ de la course. Article 117 : les écuries pourront désormais « enlever de l’essence des monoplaces sous parc fermé », alors que jusque-là elles ne pouvaient qu’en rajouter. Cette mesure ajoutée à celle de l’article 115 risque de provoquer de l’absentéisme sur la piste. Par ailleurs, désormais durant Q1 et Q2, tout tour commencé avant la fin des 15 minutes sera chronométré, comme pour Q3. Depuis le début de la saison, lors de Q1 et Q2 seuls les tours terminés avant l’écoulement total des 15 minutes étaient chronométrés. En outre, la FIA a décidé d’interdire les troisièmes pilotes à partir de 2007. Ces changements de règlement avaient été proposés par la commission F1 de la FIA et soumis au vote par fax des écuries.
Le 100e Grand Prix de France, ce week-end à Magny-Cours, sera l’occasion pour Fernando Alonso (Renault) de mater la rébellion emmenée par Michael Schumacher (Ferrari) qui avait paru en mesure, à Indianapolis, de revenir sur l’Espagnol au championnat du monde de Formule 1.
La différence de rythme entre la Ferrari et la Renault aux États-Unis était en effet trop importante pour...