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Des Kurdes iraniens refusent l’aide du HCR à la frontière irako-jordanienne

Un groupe de 200 Kurdes originaires d’Iran bloqués à la frontière irako-jordanienne refusent l’aide du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et plusieurs d’entre eux ont entamé une grève de la faim, a annoncé hier le HCR. Ce groupe, bloqué dans le no man’s land entre les deux pays depuis un an et demi, exige d’être admis en Jordanie avant d’être réinstallé dans un pays tiers, a expliqué à Genève le porte-parole du HCR, William Spindler. « La plupart d’entre eux veulent aller aux États-Unis », a-t-il précisé devant la presse, ajoutant que le HCR n’avait pas les moyens d’obliger la Jordanie à ouvrir sa frontière. Le HCR encourage donc ce groupe à se rendre dans un camp de réfugiés situé à Kawa, au Kurdistan irakien. Cette partie du nord de l’Irak accueille déjà quelque 10 000 Kurdes d’Iran enregistrés auprès du HCR. « Leur intégration continue à progresser sans inquiétude grave sur le plan de la sécurité », a souligné M. Splindler. Le HCR, qui a offert des secours et des soins médicaux, est « de plus en plus inquiet » pour la santé de ces 200 Kurdes « qui refusent systématiquement » son aide, « mettant en grave danger la vie des plus vulnérables », selon le porte-parole. Ce groupe de Kurdes avait fui la révolution islamique il y a 25 ans et vivait jusqu’au début de 2005 dans un camp de réfugiés du centre de l’Irak qu’ils ont également abandonné lorsque la sécurité s’est dégradée dans la région.
Un groupe de 200 Kurdes originaires d’Iran bloqués à la frontière irako-jordanienne refusent l’aide du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et plusieurs d’entre eux ont entamé une grève de la faim, a annoncé hier le HCR.
Ce groupe, bloqué dans le no man’s land entre les deux pays depuis un an et demi, exige d’être admis en Jordanie avant d’être...