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Égypte Moubarak refuse de s’immiscer dans les affaires coptes

Le président égyptien Hosni Moubarak a dit refuser d’intervenir dans les affaires de l’Église copte, à la suite de la polémique née de l’annonce de la mise en place d’un saint-synode par un prêtre dissident. « Je n’interviens pas dans les affaires religieuses », a déclaré M. Moubarak, dans un entretien publié hier par le quotidien gouvernemental al-Messa. « Les coptes sont capables de régler leurs problèmes par eux-mêmes sans aucune intervention », a-t-il ajouté, en précisant avoir appelé le patriarche Chenouda III uniquement pour lui souhaiter la bienvenue en Égypte après un séjour médical à l’étranger. M. Moubarak réagissait à l’annonce le 3 juillet de la création du « saint-synode des chrétiens orthodoxes en Égypte et au Proche-Orient » par le prêtre dissident Maximus Ier, une mesure décriée par de nombreuses personnalités coptes. Chenouda III, chef de la communauté copte depuis 1971, a minimisé lundi l’importance de cette fronde, affirmant que l’Église « ne sera pas affectée » par cette affaire. Mais Maximus Ier, de son vrai nom Max Michel, a affirmé mardi que son Église existait « et restera là ». La presse indépendante salue l’intervention du président pour une réforme, mais veut plus La presse égyptienne indépendante et de l’opposition a salué hier l’intervention du président Hosni Moubarak pour annuler certaines peines de prison menaçant les journalistes, tout en demandant davantage de liberté. « La presse libre gagne le premier round et la bataille continue », titrait ainsi en une le journal indépendant al-Masri al-Yom. Le Parlement égyptien a adopté lundi la nouvelle loi sur la presse, après une intervention de dernière minute de M. Moubarak pour amender le projet du gouvernement, qui avait provoqué une levée de boucliers dans les médias indépendants et de l’opposition. Mais la loi votée maintient les peines de prison dans d’autres cas, comme par exemple l’atteinte au président de la République ou aux leaders étrangers. « Nos demandes d’annuler toutes les peines de prison ne s’arrêteront pas car il ne s’agit pas d’une revendication concernant uniquement les journalistes mais d’un droit du citoyen », selon al-Masri al-Yom. Selon Human Rights Watch, la nouvelle loi « maintient plusieurs restrictions à la liberté de la presse qui violent les normes internationales ». « Critiquer les responsables ne doit pas être un crime punissable par des peines de prison », a déclaré Joe Stork, responsable pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à l’ONG basée à New York.
Le président égyptien Hosni Moubarak a dit refuser d’intervenir dans les affaires de l’Église copte, à la suite de la polémique née de l’annonce de la mise en place d’un saint-synode par un prêtre dissident. « Je n’interviens pas dans les affaires religieuses », a déclaré M. Moubarak, dans un entretien publié hier par le quotidien gouvernemental al-Messa. « Les...