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France Affaire Clearstream : Gergorin ne dévoile toujours pas sa « source »

L’ancien vice-président d’EADS, Jean-Louis Gergorin, entendu hier par les juges en charge de l’affaire Clearstream, a une nouvelle fois refusé de révéler la source des listings de comptes qu’il détenait, a-t-on appris de source proche du dossier. M. Gergorin, mis en examen le 1er juin pour « dénonciation calomnieuse » et « faux et usage de faux », a reconnu avoir été l’auteur de plusieurs envois à la justice de courriers accusant à tort des personnalités. L’ancien vice-président d’EADS affirme avoir agi de bonne foi, se disant convaincu que les listings qu’il détenait étaient authentiques. M. Gergorin a été entendu pour la quatrième fois par les juges Jean-Marie d’Huy et Henri Pons hier matin. En outre, l’ex-diplomate proche de Dominique de Villepin, qui a remis aux juges le 15 juin une clé USB contenant des transactions Clearstream datant de 2004, continue de penser que ces données proviennent d’une pénétration informatique et non d’une copie de listings de l’ex-auditeur Florian Bourges. Comme il l’avait déjà indiqué aux juges, M. Gergorin a affirmé que si une expertise des données prouvait le contraire, il pourrait leur confier le nom de sa « source ». Les juges disposent désormais des originaux des listings récupérés en 2001 chez Clearstream par Florian Bourges, un ancien auditeur du cabinet Arthur Andersen. Or, ces listings cédés par M. Bourges à Imad Lahoud, ancien salarié d’EADS, pourraient avoir servi de base à la falsification. Des listings falsifiés, qui comprenaient notamment le nom de Nicolas Sarkozy, ont ensuite été adressés par M. Gergorin au juge Renaud Van Ruymbeke en charge de l’instruction sur la vente de frégates à Taiwan.

L’ancien vice-président d’EADS, Jean-Louis Gergorin, entendu hier par les juges en charge de l’affaire Clearstream, a une nouvelle fois refusé de révéler la source des listings de comptes qu’il détenait, a-t-on appris de source proche du dossier. M. Gergorin, mis en examen le 1er juin pour « dénonciation calomnieuse » et « faux et usage de faux », a reconnu avoir...