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Actualités - ANALYSE

Changes et Bourses Bourse de Beyrouth : nouvelle baisse de 0,51 %

La Bourse de Beyrouth restait en baisse hier, dans un marché plus animé que la veille mais privé de soutien. La tendance a été alourdie par les pertes essuyées par les grandes vedettes de la cote dans les deux compartiments « développement et reconstruction » et « banques ». Ce mouvement est intervenu malgré l’amélioration des fondamentaux financiers et monétaires du pays avec comme corollaire la nette augmentation des avoirs extérieurs de la Banque du Liban (12,75 milliards $ fin juin) et le sensible excédent de la balance libanaise des paiements (1,4 milliard $ fin mai). Mais malgré tous ces indicateurs favorables aux placements en actifs libanais, les investisseurs restaient prudents en raison d’une conjoncture politique intérieure et régionale, les incitant à la réserve. Cela étant, Solidere est restée la cible préférée des baissiers, notamment ses actions A qui sont retombées de 22,04 $ à 21,61 $, alors que ses actions B peinaient toujours à se reprendre, passant de 22,11 $ à 22,15 $. Aux bancaires, on a relevé la baisse des actions ordinaires et préférentielles de la Byblos Bank de 2,20 $ à 2,15 $, et de 108 $ à 104 $ respectivement, alors que ses actions prioritaires avançaient très légèrement de 2,20 $ à 2,21 $. Par ailleurs, les certificats GDR de la Bank Audi ont progressé de 66,85 $ à 67 $, contrairement à ceux de la BLOM Bank qui ont reculé de 72,95 $ à 72,15 $. En effet, l’indice BLOM des valeurs libanaises a abandonné 7,70 points ou 0,51 % à 1 498,58 points dans des échanges relativement nourris. À cet égard, on a relevé la négociation de 445 817 titres d’une valeur de 9 687 353 $, dont 191 731 actions A et B de Solidere d’une valeur de 4 173 352 $, contre 192 399 titres d’une valeur de 3 195 415 $, dont 130 972 actions A et B de Solidere d’une valeur de 2 876 646 $, la veille. La fermeture de Wall Street pour cause de fête nationale (Independence Day) et l’absence de nouvelles sur les grands groupes, à l’exception de l’intérêt affiché par Renault pour une extension à GM de son alliance avec Nissan, ont engendré une journée morose hier aux Bourses européennes. De plus, les craintes liées à l’impact négatif de toute appréciation de l’euro face au dollar ont aussi constitué un obstacle pour les sociétés exportatrices aux États-Unis. Il en est de même des sondages faisant état que les ventes de voitures neuves en Europe devraient ralentir cette année, faute de progression suffisante du pouvoir d’achat des ménages, pour les sociétés automobiles. Enfin, la persistance des difficultés du groupe EADS a entretenu des ventes bénéficiaires sur les actions de cette société et celles qui lui sont liées. L’euro s’installe au-dessous de 1,28 $ dans des marchés très calmes Sur les marchés des changes, qui ont également fonctionné au ralenti en l’absence d’indications américaines, l’euro a éprouvé quelques difficultés à poursuivre son mouvement ascensionnel, après avoir atteint la veille son plus haut niveau depuis le 7 juin face au dollar. La monnaie unique s’est trouvée par moments sous une légère pression à deux jours de la réunion, demain, du conseil des gouverneurs de la BCE sur les taux d’intérêt. Les cambistes ont fait état d’un rapport publié hier par l’institut de conjoncture allemand DIW qui a mis en doute la pertinence de relever les taux d’intérêt dans la zone euro jugeant la reprise encore fragile dans cette région pour expliquer le manque d’intérêt manifesté pour la monnaie unique. Élie KAHWAGI
La Bourse de Beyrouth restait en baisse hier, dans un marché plus animé que la veille mais privé de soutien. La tendance a été alourdie par les pertes essuyées par les grandes vedettes de la cote dans les deux compartiments « développement et reconstruction » et « banques ». Ce mouvement est intervenu malgré l’amélioration des fondamentaux financiers et monétaires du...