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Alarmé par le pourrissement interne, Abdel Amir Kabalan se rend à Bkerké

Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a rencontré hier, à Bkerké, le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, avec lequel il s’est entretenu de l’alarmant état de pourrissement et de confusion qui marque la scène politique. Le dignitaire religieux chiite, qui était accompagné de son fils, cheikh Ahmad Kabalan, mufti jaafarite, a confié aux journalistes qui l’interrogeaient sur le sens de sa visite qu’il a senti « un besoin de communiquer et de se concerter » au sujet de la situation générale. « Nous avons parlé de la nécessité d’assainir le climat qui prévaut dans le pays, de notre devoir, comme hommes de religion, de réconcilier les chrétiens entre eux, les musulmans entre eux, les chrétiens et les musulmans, car le pays ne saurait se relever sans cette entente », a-t-il notamment déclaré. Prié d’expliquer le sentiment d’urgence qui l’a conduit à Bkerké, le vice-président du CSC a affirmé : « Je sens que si les choses continuent comme cela, un malheur peut se produire. » En réponse à une question, cheikh Kabalan a affirmé ne pas avoir d’objections à la tenue d’un sommet spirituel. Et de souligner : « Nous sommes d’accord pour nous réunir, que ce soit à Bkerké, à Dar el-Fatwa, au Conseil supérieur chiite, sur un navire ou sous une tente dans le désert, ce qui importe, c’est que nous lançons aux Libanais un appel à la raison et au bon sens, pour que le Liban soit protégé de tout imprévu. »
Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a rencontré hier, à Bkerké, le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, avec lequel il s’est entretenu de l’alarmant état de pourrissement et de confusion qui marque la scène politique. Le dignitaire religieux chiite, qui était accompagné de son fils, cheikh Ahmad Kabalan, mufti jaafarite, a...