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Actualités - CHRONOLOGIE

CONCERT À l’amphithéâtre Aboukhater (USJ) Un confus mélange des genres

Un des avant-derniers concerts de la saison présenté par le Conservatoire national supérieur de musique à l’amphithéâtre Aboukhater (USJ) et, hélas, une des moins bonnes et intéressantes prestations pour des musiciens qui ont pourtant habitué les mélomanes à une meilleure qualité d’interprétation et d’écoute. Un programme tarabiscoté, avec un confus mélange des genres où se révèle Johnny Hachem, un jeune compositeur libanais au talent encore imprécis, et des partitions à souffle russe panaché de cosmopolitisme d’Aleksandr Konstantinovitch Glazounov. Sur scène, Olga Bolun au piano, Maria-Cristina Pirlea et Daniel Badaruta au violon, Geanina Maria Botnariuk à la viole et Sergio Zare au violoncelle. En ouverture, pour la première partie du concert, trois œuvres de Johnny Hachem. Tornade orientale pour piano seul est le premier opus. Modernité d’une écriture volubile et relativement fluide, métissée d’un grain d’orientalité où les interruptions soudaines sont fréquentes et la rapidité des rythmes variable, sans nul doute pour évoquer la tornade en titre…Dans le même registre est la Situation itinérante où clavier et violon ont des propos impétueux pour conclure sur un ton brillant et tranchant. Le moins convaincant est ce mélancolique Tareek el-Rahil d’un quatuor à cordes inutilement larmoyant, où la synchronisation de l’ensemble laisse un peu à désirer. Fausses notes abondantes et grincements dès lors pour le tour d’horizon de Glazounov avec les deux violons, viole et violoncelle, avec un lamentable oubli des pages de la partition en pleins ébats musicaux ! Du style espagnol au style hongrois, en passant par une valse sirupeuse et un interlude à la manière ancienne, cette musique avait une bonne allure de cacophonie. Et puis pour le style oriental, on se serait cru en pleine farandole bretonne sur fond de rythmes celtiques… De toute évidence, l’orientalisme de Glazounov n’a rien de réaliste… Petits applaudissements d’un petit cercle de fervents et inconditionnels mélomanes, d’un concert ouvertement abrégé sur ordre de Sergiu Zare, confus et perdu dans le fouillis des paperasses éparpillées de sa partition… Edgar DAVIDIAN
Un des avant-derniers concerts de la saison présenté par le Conservatoire national supérieur de musique à l’amphithéâtre Aboukhater (USJ) et, hélas, une des moins bonnes et intéressantes prestations pour des musiciens qui ont pourtant habitué les mélomanes à une meilleure qualité d’interprétation et d’écoute. Un programme tarabiscoté, avec un confus mélange des...