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Actualités - CHRONOLOGIE

La gazette de la Coupe du monde

Chambreur. « Les autres équipes rentrent sur le terrain pour, d’abord, ne pas prendre de but du Brésil, ensuite prendre des notes. » Cette amicale forfanterie de supporteur a été prononcée par... le président Luiz Iñacio Lula da Silva dans le journal O Globo. Il a ajouté que le Brésil avait « la meilleure sélection du monde et la meilleure attaque du monde. Mais ça ne fait pas gagner des matches ». Puis le président brésilien a certifié qu’il n’y avait « pas de favori » pour ce Mondial, et a mis les Auriverde en garde contre les excès de confiance et les a engagés à faire preuve « d’humilité ». « Tout le monde rêve de battre le Brésil », a-t-il ajouté. Supporteurs. Comme beaucoup de ses confrères européens, l’Américain James Blake a cédé à la mode « foot » à quelques jours de l’ouverture du Mondial en Allemagne. Lors d’une interview diffusée sur les écrans américains, Blake est apparu portant la veste du survêtement de l’équipe nationale américaine de football. Battu dimanche par le Français Gaël Monfils à Roland-Garros, il va avoir le temps, pourquoi pas, d’aller faire un petit saut du côté de Hambourg pour soutenir plus directement ses compatriotes, qui auront une tâche tout aussi ardue que la sienne. Ampoules. Le Brésilien Ronaldo a eu des problèmes de chaussures contre la Nouvelle-Zélande à Genève. Le Fenomeno est sorti plusieurs fois du terrain pour changer de paire de crampons, s’est même fait bander les pieds, mais rien n’y fit. « Ça me gêne beaucoup, a-t-il expliqué. J’ai passé dix minutes à courir sur la pointe des pieds. Ça risquerait de provoquer quelque chose de plus grave, comme une contracture. » À la mi-temps, perclus d’ampoules, dont « une à vif », il a renoncé. Après avoir tout de même mis la Seleçao sur les bons rails en ouvrant le score à la 42e (4-0). Hit-parade. En Angleterre, une autre compétition fait fureur tous les quatre ans avec le Mondial : qui va réussir à imposer sa chanson comme hymne officieux de l’équipe nationale ? Une trentaine de groupes ou de chanteurs plus ou moins farfelus sont en lice pour l’édition 2006, et les yeux sont braqués sur les hit-parades pour savoir qui s’impose auprès du public. L’hymne officiel de l’équipe de Beckham est «World at Your Feet » (Le monde à tes pieds), du groupe Embrace. Mais les spécialistes estiment que cette chanson manque d’un refrain fédérateur digne d’être reprise à pleine gorge par les supporteurs anglais, en tribune ou au pub. Croissance. Le Mondial est une bonne nouvelle pour la croissance économique de la Thaïlande, mais pas pour son tourisme. Selon une enquête de la Chambre de commerce locale, les Thaïlandais pourraient dépenser 15 milliards de bahts (environ 300 millions d’euros) supplémentaires pendant le mois de la compétition. Principaux postes budgétaires concernés : nourriture, boisson et communications. Les économistes estiment que ce supplément de consommation pourrait rapporter 0,07 point de croissance à la Thaïlande. En revanche, la florissante industrie touristique craint une désaffection (-20 % selon le ministère) de ses sites, les supporteurs préférant rester chez eux pour regarder les matches. Très optimiste. Le sélectionneur de l’Angleterre, Sven-Goran Eriksson, a tenu un discours résolument optimiste avant que son équipe ne s’envole pour sa luxueuse retraite de Baden-Baden en Forêt noire. « Si vous demandez aux 31 autres sélectionneurs, ils vous diront qu’ils respectent l’Angleterre », a commencé le Suédois avant d’énumérer toutes les qualités de son groupe. « Tout est quasiment parfait. L’esprit de l’équipe est fantastique, meilleur que jamais. Nous croyons vraiment que nous pouvons réussir. Qui ne voudrait pas d’un de nos milieux de terrain dans son équipe ? Ce sont de fantastiques joueurs de football. Défensivement, ils savent que nous sommes forts. Nous avons toujours été forts dans les grands tournois récemment, et c’est difficile de marquer contre nous. » Eriksson ne craint même pas l’absence de Wayne Rooney, blessé et peut-être forfait (la décision sera prise mercredi), ni l’état de forme de Michael Owen, pas encore à 100 % : « Franchement, que ce soit avec ou sans Rooney, avec ou sans Owen, ils nous respectent, et ils savent que Peter Crouch est redoutable. » Ivresse. Des millions d’hommes compensent en se soûlant leur faiblesse en sport, selon une étude de l’université anglaise du Sussex. Des psychologues ont établi que l’alcool fait partie, autant que le sport, des moyens par lesquels les jeunes gens tentent d’affirmer leur masculinité. Richard de Visser, qui a supervisé l’enquête, espère que celle-ci va « encourager les jeunes à développer une compétence dans une activité typiquement masculine saine – comme le football – afin de mieux résister à la pression sociale les poussant à des comportements masculins négatifs ». Bonnes affaires. Le gouvernement allemand table sur trois milliards d’euros de retombées économiques grâce au Mondial, répartis sur trois ans. Il s’agit d’« estimations prudentes », a dit le ministre de l’Économie Michael Glos au journal Augsburger Allgemeine. Le tourisme, les transports, l’électronique grand public ainsi que les fabricants d’articles de sport seront les grands gagnants. De nombreux économistes ont déjà annoncé un quart de point de croissance en plus pour 2006. Tourisme antifoot. Le bureau de pèlerinage bavarois fait de la publicité pour des séjours « garantis sans football » dans des abbayes ou des pèlerinages, pour ceux qui souhaitent s’éloigner du matraquage médiatique et de l’agitation liée à la Coupe du monde de football. Pickpockets. La police de Munich, où se tient le match d’ouverture vendredi entre l’Allemagne et le Costa Rica, met en garde contre les mains baladeuses pendant la Coupe du monde, et notamment contre les inconnus qui font preuve d’une grande amabilité. « Un pickpocket qui veut arriver à ses fins est sympathique », souligne la police de Munich, qui avertit des risques de groupes de voleurs à la tire professionnels venus d’Amérique du Sud ou d’Europe de l’Est.
Chambreur. « Les autres équipes rentrent sur le terrain pour, d’abord, ne pas prendre de but du Brésil, ensuite prendre des notes. » Cette amicale forfanterie de supporteur a été prononcée par... le président Luiz Iñacio Lula da Silva dans le journal O Globo. Il a ajouté que le Brésil avait « la meilleure sélection du monde et la meilleure attaque du monde. Mais ça ne fait pas...