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Actualités - OPINION

Une nécessité, la modernisation des partis

Le Liban, qui traverse aujourd’hui une phase critique de son histoire moderne – et plus particulièrement dans ses fractions chétiennes –, a besoin, en cette ère nouvelle, de renouveler et de moderniser certains de ses partis politiques, déjà vieux de plus d’un demi-siècle. Les dirigeants de ces partis devraient recourir à l’autocritique et travailler à faire réintégrer tous les chefs qui ont pu jouer par le passé un rôle important dans leurs formations respectives. En l’an 2006, à l’ère de l’Internet, du cellulaire et des chaînes câblées, il est indispensable de doter les partis de programmes précis, sociaux, économiques, politiques, avec des dirigeants à la hauteur de leur mission et capables de communiquer avec les générations nouvelles. De plus, vu que les chrétiens vivent une situation critique depuis 1990, le moment est venu de rebâtir les formations de la communauté en ayant recours à des réconciliations internes profondes et durables, et en plaçant les responsables qu’il faut aux postes requis. L’expérience et la bonne réputation de tels dirigeants, qui demeurent nombreux en dehors de leurs formations d’origine, ne manqueraient pas de les replacer en force sur la scène politique nationale, pour le plus grand bien de l’ensemble du pays. Ces formations devraient redevenir de véritables institutions nationales qui ne seraient pas uniquement valables de par leurs leaders, comme c’est malheureusement le cas actuellement pour plus d’un parti. Gaby Jean CHAMI
Le Liban, qui traverse aujourd’hui une phase critique de son histoire moderne – et plus particulièrement dans ses fractions chétiennes –, a besoin, en cette ère nouvelle, de renouveler et de moderniser certains de ses partis politiques, déjà vieux de plus d’un demi-siècle.
Les dirigeants de ces partis devraient recourir à l’autocritique et travailler à faire réintégrer tous...