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Le chef de l’État a décoré l’ancien président du Conseil, Sélim Hoss, du grand cordon de l’Ordre du Cèdre Lahoud rejette les tentatives d’inclure la Résistance dans l’armée

Le chef de l’État, Émile Lahoud, a qualifié hier l’ancien Premier ministre, Sélim Hoss, de « conscience du Liban » en le décorant du grand cordon du Cèdre. Au palais présidentiel de Baabda, le chef de l’État avait reçu l’ancien président du Conseil à la tête d’une délégation de « l’Institution Sélim Hoss pour le développement démocratique ». « Je me réjouis d’accorder cette décoration à Son Excellence pour les valeurs qu’elle incarne et pour tout ce qu’elle a donné au Liban dans tous les domaines », a déclaré M. Lahoud. Remerciant à son tour le chef de l’État, M. Hoss a affirmé que « tout ce qu’il a fait par le passé et qu’il continue de faire sert les intérêts du Liban ». Il a également rappelé qu’il avait toujours refusé d’être décoré tant qu’il était encore dans ses fonctions. Car il refusait de signer lui-même le décret de sa propre décoration. M. Hoss a également indiqué qu’il avait été Premier ministre pendant près de dix ans et qu’il a présidé cinq gouvernements, à partir de 1976. Plusieurs chefs d’État avaient déjà proposé de le décorer, mais il avait toujours décliné l’offre. M. Hoss s’était rendu au palais présidentiel accompagné de sa fille Wadad, fondatrice de l’institution portant le nom de son père. Le chef de l’État a également reçu une délégation de « l’Union nationale libanaise » présidée par Wajeb Kanso. Devant celle-ci, il a rappelé la nécessité de soutenir la Résistance et de refuser les propositions qui visent à l’inclure dans l’armée libanaise. « Le Liban veut récupérer ses terres occupées et pouvoir utiliser ses eaux, dont celles du mont Hermon, où sera bâtie l’une des plus grandes stations touristiques du Moyen-Orient, a souligné le chef de l’État. Nous voulons aussi les plans des mines plantées par les Israéliens au Liban-Sud et la libération des détenus dans les geôles israéliennes. Nous voulons aussi voir s’appliquer le droit de retour des réfugiés palestiniens, qui reste la plus grande hantise d’Israël. » Émile Lahoud a conclu en s’interrogeant : « Face à toutes ces échéances, comment accepter le désarmement de la Résistance ? »
Le chef de l’État, Émile Lahoud, a qualifié hier l’ancien Premier ministre, Sélim Hoss, de « conscience du Liban » en le décorant du grand cordon du Cèdre. Au palais présidentiel de Baabda, le chef de l’État avait reçu l’ancien président du Conseil à la tête d’une délégation de « l’Institution Sélim Hoss pour le développement démocratique ».
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