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Actualités - CHRONOLOGIE

Auto - Le « Baron rouge » vise le record de six victoires détenu par Ayrton Senna GP de Monaco : septième duel Alonso-Schumacher

À deux pas de Cannes, les vedettes de la Formule 1, avec pour premiers rôles Fernando Alonso (Renault) et Michael Schumacher (Ferrari), se donnent la réplique dans les rues de Monaco où se court dimanche le septième Grand Prix de l’année : ce sera du grand art, mais pas du cinéma. « Rouler en F1 à Monaco, cela revient à voler en hélicoptère dans votre salon » : la comparaison venant de pilotes prouve bien que l’exercice monégasque s’apparente à une cascade... sans effets spéciaux. À ce jeu de haute voltige, Michael Schumacher est le plus aguerri. Il a remporté cinq fois la palme du vainqueur et vise le record de six victoires détenu par le Brésilien Ayrton Senna. Mais Alonso, plus roi d’Espagne que le roi Juan Carlos lui-même depuis son triomphe à Barcelone le 14 mai, espère bien régner sur la principauté le temps d’une course. « Nous pouvons être optimistes », affirme « Schumi » sans vouloir faire de pronostic, car « à Monaco, tout peut changer en un instant, en particulier dans des conditions météorologiques extrêmes... Ça rend la course passionnante. » Et puisque, entre l’Allemand et l’Espagnol, une course au record s’est engagée, l’un comme l’autre aimeraient bien devenir le premier pilote à recevoir le trophée du vainqueur des mains du nouveau prince monégasque Albert II. Ce dernier était en effet en deuil l’année dernière au moment du légendaire Grand Prix et n’avait pas consacré le succès du Finlandais Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes). Éliminatoire Il n’en reste pas moins que plus qu’ailleurs, le succès d’un outsider est possible à Monaco où le plus sûr moyen pour doubler un concurrent est de le pousser à la faute, la moindre erreur étant immédiatement éliminatoire. Aussi, la pole position est-elle particulièrement précieuse. « Nous réglons la voiture pour les qualifications et nous travaillons tout au long du week-end pour faire ce tour idéal », explique Alonso. « Si vous partez en première ligne et que vous finissez la course, vous êtes quasi assuré d’être sur le podium, poursuit-il. Si vous n’êtes pas dans le top 5 à l’issue des qualifications, vous pouvez dire adieu à vos chances de finir parmi les trois premiers. Il faut donc prendre beaucoup de risques en qualifications (...) C’est la clé de cette course. » C’est pourquoi les désormais seconds rôles Raikkonen et Juan Pablo Montoya, dont les McLaren-Mercedes tardent à se hisser au niveau des Renault et Ferrari, ou encore Jenson Button et Rubens Barrichello, dont les Honda n’en finissent pas de décevoir, peuvent espérer briller sur la Côte-d’Azur. Surtout les pilotes Honda qui ont démontré en six courses un fort potentiel en qualifications avant de s’écrouler en course. Aberrant Dès aujourd’hui, les onze écuries s’approprieront les rues de la principauté afin de tester in situ les réglages et les solutions élaborées en essais privés depuis l’Espagne. Pour ce Grand Prix, aussi unique et aberrant que prestigieux, les équipes ont mis au point des solutions techniques – notamment aérodynamiques et pneumatiques – tout à fait spécifiques. La majorité des écuries s’est ainsi retrouvée après le Grand Prix d’Espagne sur le circuit du Castellet, situé à quelques kilomètres de Monaco, pour y retrouver les conditions les plus proches de celles du Grand Prix de dimanche. Et c’est Alonso qui s’était montré le plus rapide sur le circuit d’essais. Mais l’Espagnol n’aura pas oublié sa fin de course catastrophique l’an dernier lorsque ses pneus s’étaient tellement dégradés qu’il s’était fait doubler par les deux Williams-BMW de Nick Heidfeld et Mark Webber dans les derniers tours, glissant irrémédiablement de la deuxième à la quatrième place. Néanmoins, la dernière fois que des pneus Bridgestone ont gagné en principauté remonte à la victoire de Michael Schumacher en 2001 ! Alors pour l’Espagnol et sa Renault-Michelin, tous les espoirs sont permis.
À deux pas de Cannes, les vedettes de la Formule 1, avec pour premiers rôles Fernando Alonso (Renault) et Michael Schumacher (Ferrari), se donnent la réplique dans les rues de Monaco où se court dimanche le septième Grand Prix de l’année : ce sera du grand art, mais pas du cinéma.
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