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EXPOSITION - Dans la salle du palais de l’Unesco, jusqu’au 31 mai Ali Chams et son laboratoire de couleurs

Plus d’une centaine de toiles sont accrochées sur les cimaises du palais de l’Unesco jusqu’au 31 mai. Une sorte de mini-rétrospective du travail de Ali Chams, compris entre 1979 et 2005, qui témoigne de l’authenticité du peintre et de son attachement à sa terre natale. Après des études de philosophie et de psychologie à l’Université libanaise, une licence de beaux-arts à l’Académie de Leningrad et un apprentissage à l’Institut national de peinture ornementale à Paris, le jeune Ali Chams s’adonne entièrement à ce qu’il va appeler plus tard son « exercice de langage dans la vie ». La toile devient pour lui cette page blanche où il appose sa propre écriture. Un langage poétique que ce natif du Chouf (Wardanieh) traduit en touches colorées. « Il est difficile, dit-il, de parler d’une œuvre picturale, seules les couleurs sont éloquentes et peuvent tout exprimer. » Colorer devient son principal souci artistique. Dans son laboratoire, Chams malaxe, broie, mélange les pigments et réinvente sa propre palette. Des tons forts et puissants, mais par ailleurs très adoucis, selon. Car la nature, omniprésente dans l’ensemble de ses œuvres, semble se charger du reste. D’ailleurs il lui consacre tout. En effet, si ses œuvres proposent une diversité dans les thèmes, notamment des natures mortes ou des portraits, elles laissent quand même filtrer une prédilection insistante pour les plages de couleurs. Des vagues calmes ou turbulentes où la nature est représentée dans tous ses états. « Ce n’est pas tant le sujet qui importe, mais la manière dont on le traite et on le reproduit », confie le coloriste. Constamment sollicité par la lumière de son pays natal, l’œil de Ali Chams s’enfonce et inspecte. La couleur, à l’origine pâte onctueuse ou fluide, devient tout d’un coup entre ses mains couleur de vie. Huiles, aquarelles ou acryliques, les techniques pour lui ne sont qu’un outil au service d’un art qu’il considère comme une sorte de balade, à laquelle il convie les promeneurs. Colette KHALAF
Plus d’une centaine de toiles sont accrochées sur les cimaises du palais de l’Unesco jusqu’au 31 mai. Une sorte de mini-rétrospective du travail de Ali Chams, compris entre 1979 et 2005, qui témoigne de l’authenticité du peintre et de son attachement à sa terre natale.
Après des études de philosophie et de psychologie à l’Université libanaise, une licence de...