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Actualités - CHRONOLOGIE

Le n° 2 des FL a été reçu par Sfeir à Bkerké, hier Adwan : Je pense que Nabih Berry aura des choses à nous annoncer à la reprise du dialogue…

«Ce qui est demandé aujourd’hui, c’est d’aider les Libanais à supporter leur quotidien, surtout que les signaux indiquent, au cas où la situation restait calme, qu’ils pourraient profiter de la saison touristique qui s’annonce. Donc, si nous contribuons à calmer les choses, nous contribuerions à améliorer le quotidien de nos concitoyens. » Ces mots sont ceux du n° 2 des FL, Georges Adwan, qui s’est exprimé hier sur le perron de Bkerké à l’issue d’un entretien avec le patriarche Sfeir. « Nous nous devons en ce moment de ne plus gonfler les crispations ; il faut désormais recommencer à bâtir l’État sans retourner en arrière, et tout le monde sait que depuis le 14 mars dernier jusqu’à aujourd’hui, le Liban essaie de faire cela en s’assurant une totale liberté de décision », a poursuivi le député du Chouf. Georges Adwan a ensuite évoqué les soucis de Mgr Sfeir : « Ce qui lui importe, c’est la chose publique, il appelle au dialogue et au calme, pour que les Libanais puissent reprendre leur souffle et que nous entamions la reconstruction de l’État », a-t-il dit. Prié de dire si la manifestation du 10 mai a gonflé le fossé entre les chrétiens, le responsable FL a refusé de placer les choses dans ce cadre. « Nous devons distinguer certaines tensions politiques des positions de principe, et je pense que les avis ne divergent pas à ce niveau, personne ne souhaite affaiblir les acquis qui sont les nôtres depuis le 14 mars. Si l’indépendance est dynamitée, nous en pâtirons tous », a-t-il répondu, espérant que les tensions interchrétiennes vont disparaître et laisser la place à plus de cohésion, et refusant d’anticiper l’ambiance de la prochaine séance du dialogue national. « Nous avons besoin de reprendre ce dialogue, savoir comment les choses vont évoluer… Je pense que le président Berry va retourner à la table avec sans doute quelque chose à nous annoncer, étant donné qu’il est le dernier responsable en date à s’être rendu à Damas et à avoir discuté de bon nombre de sujets avec les Syriens », a affirmé Georges Adwan. « Et nous sommes sûrs qu’il leur a transmis l’exacte image du consensus auquel les Libanais sont parvenus, et peut-être est-il parvenu à faire aller les choses de l’avant avec les Syriens, qui, lorsqu’ils comprennent que c’est réellement à un consensus que les Libanais sont arrivés, changeront leur façon de traiter avec nous », a souligné le député FL. Prié de commenter la question posée par Michel Aoun (« Comment pouvez-vous en même temps insulter la Syrie et demander une visite à Damas ? » avait demandé le député du Kesrouan), Georges Adwan a rappelé que les Libanais veulent d’excellentes relations avec la Syrie, mais, « en même temps, refusent tout suivisme. Cela se complète », a-t-il affirmé, revenant sur l’importance du dialogue national et sur son refus de toute solution étrangère aux problèmes libanais. Signalons que le patriarche maronite va quitter Beyrouth demain samedi pour une visite en France au cours de laquelle, entre autres, il sera reçu à l’Élysée par le président français, Jacques Chirac.
«Ce qui est demandé aujourd’hui, c’est d’aider les Libanais à supporter leur quotidien, surtout que les signaux indiquent, au cas où la situation restait calme, qu’ils pourraient profiter de la saison touristique qui s’annonce. Donc, si nous contribuons à calmer les choses, nous contribuerions à améliorer le quotidien de nos concitoyens. »
Ces mots sont ceux du n° 2...