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Couvre-feu à Baaqouba après une opération rebelle Appel chiite au Comité des ulémas pour rallier le processus politique en Irak

Un couvre-feu a été imposé à Baaqouba, au nord de Bagdad, après une tentative de prise de contrôle de la ville par des rebelles et alors que les discussions pour la formation d’un gouvernement d’union nationale se poursuivent. Un religieux chiite a hier appelé le Comité des ulémas, la principale organisation de religieux sunnites, « à se joindre à la caravane de l’Irak » en participant au processus politique et à ne pas se prêter au jeu de l’extrémiste jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui, chef d’el-Qaëda en Irak. « Ne tournez pas le dos aux sunnites, en plus des chiites », a déclaré cheikh Sadreddine al-Koubbanji, un religieux proche du Conseil suprême de la révolution islamique en Irak (CSRII), le principal parti chiite, en conduisant la prière hebdomadaire du vendredi dans la ville sainte de Najaf, à 160 km au sud de Bagdad. « Revoyez vos calculs et ne soyez pas des partisans de Zarqaoui », a ajouté le religieux chiite. Le Comité des ulémas refuse toute participation au processus politique contrairement à d’autres organisations sunnites qui ont pris part aux législatives de décembre dernier. Sur le terrain, des insurgés ont lancé jeudi après-midi une attaque de grande ampleur à Baaqouba, capitale de la province de Diyala, à majorité sunnite, située à 60 km au nord de Bagdad. Un commissariat, quatre postes de contrôle de la police et le quartier général de la 3e brigade de la 5e armée irakienne ont été la cible d’attaques coordonnées, impliquant plus d’une centaine de rebelles, selon des sources de sécurité irakiennes. Six soldats irakiens, cinq policiers et cinq civils ont péri dans ces attaques, a indiqué une source irakienne, tandis que 21 rebelles ont été tués et 43 capturés, selon l’armée américaine. Quatre insurgés ont aussi été tués hier, selon le chef de la police de Baaqouba, Ghassan Bawi. Suite à ces violences, le gouverneur de la province, Rad Rachid al-Moulla, a imposé hier un couvre-feu. La violence a continué de frapper le reste du pays. Quatre Irakiens, trois policiers et un enfant, ont été tués et onze blessés hier dans différentes attaques, a-t-on appris auprès de sources sécuritaires irakiennes. En outre, un soldat américain a été tué jeudi dans l’explosion d’un engin artisanal au passage de son véhicule, au nord de Bagdad, a annoncé hier l’armée américaine. Par ailleurs, six membres présumés d’el-Qaëda ont été arrêtés jeudi et trois autres, dont le chef de la cellule locale du réseau terroriste, Hammadi Abed al-Tahki al-Nissani, ont été tués hier lors de raids de l’armée américaine à Samarra, selon l’armée américaine et une source de sécurité irakienne. Les soldats US repartis à la mi-2008 ? Enfin, le conseiller national irakien à la Sécurité, Mouaffak al-Roubaïé, a déclaré hier qu’il ne devrait plus y avoir un seul soldat américain sur le sol irakien à la mi-2008, les forces irakiennes ayant pris à cette date la relève de l’ensemble des missions de sécurité. Il a dit s’attendre à ce que les effectifs de l’armée américaine passent d’ici à la fin de l’année de 133 000 à 100 000 hommes.

Un couvre-feu a été imposé à Baaqouba, au nord de Bagdad, après une tentative de prise de contrôle de la ville par des rebelles et alors que les discussions pour la formation d’un gouvernement d’union nationale se poursuivent.

Un religieux chiite a hier appelé le Comité des ulémas, la principale organisation de religieux sunnites, « à se joindre à la caravane de...