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Les négociations sur la formation du gouvernement se poursuivent Le prochain cabinet israélien engagé à réduire la colonisation en Cisjordanie

Le prochain gouvernement en Israël s’est engagé à « réduire l’étendue » de la colonisation en Cisjordanie occupée en vue de tracer les frontières définitives de l’État juif, continuant sur la lancée du retrait unilatéral de la bande de Gaza en 2005. Le programme commun élaboré par le parti centriste Kadima du Premier ministre en exercice Ehud Olmert et le Parti travailliste veut garantir une majorité juive en Israël par un retrait de Cisjordanie, dont l’ampleur est maintenue dans le vague. « Le gouvernement s’emploiera à fixer les frontières définitives de l’État d’Israël, comme État démocratique à majorité juive », stipule le programme qui fixe les lignes directrices du futur cabinet issu des législatives du 28 mars. Dans ce but, il « faudra réduire l’étendue des implantations en Judée-Samarie », la Cisjordanie, souligne ce texte. Le document réaffirme l’intention d’Israël d’aboutir à « un accord négocié avec les Palestiniens, sur la base de la reconnaissance mutuelle, des accords conclus, de l’arrêt de la violence et du désarmement des groupes terroristes ». Mais si les Palestiniens « n’œuvrent pas en ce sens prochainement », le gouvernement « agira sans négocier avec eux », poursuit le texte en référence au plan de retrait partiel et unilatéral israélien en Cisjordanie prévoyant l’annexion d’importants blocs de colonies. En fait, la référence à un accord avec les Palestiniens apparaît de pure forme, le cabinet sortant de M. Olmert ayant coupé les ponts avec l’Autorité palestinienne qualifiée « d’entité terroriste », après la victoire électorale des radicaux du Hamas en janvier. Un tel retrait unilatéral « devra s’opérer sur la base d’un large accord en Israël même et sur une entente avec les amis d’Israël de par le monde », souligne l’accord de coalition. C’est précisément pour s’assurer d’un appui américain que M. Olmert a prévu de se rendre à Washington en mai. Toujours selon le document, le gouvernement sera déterminé à « combattre le terrorisme en tout lieu et sans relâche » et s’engage à achever « dans les plus brefs délais » la construction du mur de séparation en Cisjordanie. L’accord entre Kadima (29 députés sur 120) et les travaillistes (19) annoncé la veille accorde à ces derniers la Défense et six autres ministères dont deux sans portefeuille. Les négociations du Kadima avec les représentants du parti ultraorthodoxe sépharade Shass (12 sièges) sont sur le point d’aboutir, de même qu’avec le Judaïsme unifié de la Torah (6). Kadima a aussi conclu une alliance avec le Parti des retraités (7 sièges). Le gouvernement devra s’appuyer au moins sur une majorité de 73 députés. En revanche, la participation au gouvernement du parti d’extrême droite russophone Israël Beiteinou d’Avigdor Lieberman semble compromise vu les divergences profondes sur le programme et la répartition des portefeuilles. En outre M. Lieberman, qui fait l’objet d’une enquête de corruption, ne peut briguer le poste de ministre de la Sécurité intérieure.

Le prochain gouvernement en Israël s’est engagé à « réduire l’étendue » de la colonisation en Cisjordanie occupée en vue de tracer les frontières définitives de l’État juif, continuant sur la lancée du retrait unilatéral de la bande de Gaza en 2005.

Le programme commun élaboré par le parti centriste Kadima du Premier ministre en exercice Ehud Olmert et le Parti...