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BALLET - Ce soir, au théâtre Béryte, et jusqu’au dimanche 30 avril La danse des «Déesses» de Sandra Sabbagh

Sept jeunes danseuses-interprètes font revivre les déesses qui ont parcouru les différentes mythologies. Une chorégraphie contemporaine signée Sandra Sabbagh qui puise son essence dans le classicisme et dans l’universalité. Bien après avoir fait son apprentissage dans le classique et esquissé ses premiers pas à l’école libanaise de ballet de Georgette Gébara, Sandra Sabbagh Hachem prend d’abord son envol en enseignant le ballet dès 1996, puis avec son premier spectacle présenté en solo (2003), intitulé Coïncidences, au théâtre Béryte. Expérience qu’elle réitère l’année suivante, mais cette fois en duo avec sa sœur Rita Sabbagh, dans Zen. Sur les planches du Béryte, à partir de ce soir et jusqu’à dimanche compris, la jeune chorégraphe et danseuse affirme son amour pour la danse: «Ma passion, mon oxygène, dit-elle. Si je n’ai jamais su trouver les mots pour exprimer ce que je ressens, j’ai toujours pu, par contre, le faire en dansant.» Cette déclaration d’amour à l’allure de credo s’intensifie et prend toute son ampleur dans cette volonté de mettre en scène et de magnifier, par le corps, les divinités qui ont habité l’imaginaire collectif de l’humanité. Une énergie à toute épreuve, qui se traduit dans chacun de ses spectacles par un indéniable touche-à-tout. Sandra Sabbagh est ce chef d’orchestre qui garde l’œil sur toutes les étapes à suivre avant la naissance d’un spectacle, de la scénographie à la musique (sélection de rythmes orientaux, jazzy, ou rave), en passant par le décor (épuré). Secondée par sa sœur Rita (pour les costumes), l’artiste a su aussi s’entourer de Maria Soumrani (toutes deux professionnelles et anciennes élèves de Georgette Gébara ) ainsi que de Sarine Sabounjian, Romy Jabbour et de deux jeunes filles (Melissa Keriakos et Tania Khoury) qui accorderont leurs pas à ceux de leurs aînées dans cette magnifique ronde des divinités. Au programme de ces soixante-six minutes de ballet «divin» d’expression corporelle et faciale, quatorze tableaux mettant en scène des solos interprétés par Hachem, Sabbagh et Soumrani ; des trios et des ensembles qui survoleront la Mésopotamie, la Phénicie, l’Inde, la Chine ou l’Égypte. La terre, le soleil, la lune présentés sous les traits de Ki, la Phénicienne, d’Amaterasu, la Japonaise, et de Nvame, l’Africaine, ainsi que la guerre, l’amour et la mère créatrice symbolisés respectivement par Kali, l’Hindoue, Vénus, la Romaine, et Pacha Mama, l’Inca. Ce sont autant de figures divinatoires qui assurent le lien entre les civilisations. Un message que Sandra Sabbagh Hachem essaye de transmettre avec les mouvements du corps pour dire la pérennité de l’homme malgré l’âge avancé de l’humanité. Colette KHALAF
Sept jeunes danseuses-interprètes font revivre les déesses qui ont parcouru les différentes mythologies. Une chorégraphie contemporaine signée Sandra Sabbagh qui puise son essence dans le classicisme et dans l’universalité.

Bien après avoir fait son apprentissage dans le classique et esquissé ses premiers pas à l’école libanaise de ballet de Georgette Gébara, Sandra Sabbagh...