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Actualités - CHRONOLOGIE

SPECTACLE - Demain jeudi 13 avril à 20h30 et jusqu’au 23 mai, au Biel Le «Che» de Farid et Maher al-Sabbagh

En coopération avec le Festival international de Baalbeck, les frères al-Sabbagh présentent, à partir de demain soir, sur les planches du Biel, une œuvre théâtrale intitulée «Che Guevara», qui se poursuivra jusqu’au 23 mai. Plus de cent acteurs et chanteurs sur scène, dans un décor mirifique, sur fond de paysages d’Amérique latine, retracent en deux heures trente le parcours d’Ernesto «Che» Guevara, personnage emblématique de la révolution sud-américaine. Pourquoi Guevara alors que ce révolutionnaire appartient à un autre temps et à d’autres lieux? Parce qu’il est le symbole d’une révolution qui ne s’est jamais bureaucratisée ou embourgeoisée et parce qu’il est l’exemple immortel de jeunes encore habités par cette flamme. «C’est elle que l’on matraque, que l’on poursuit, que l’on traque. C’est elle qui se soulève, qui souffre, se met en grève… C’est elle qui nous donne envie de vivre, qui donne envie de la suivre.» C’est cette révolution permanente, dont parlait Georges Moustaki, qui a interpellé les jeunes réalisateurs et compositeurs qui présentent dans ce spectacle scénique leurs propres compositions. Un message politique? Plutôt une fresque historique fidèle aux événements, s’articulant sur une large distribution d’acteurs professionnels et amateurs, d’une part, et des chanteurs, de l’autre. A également été respectée la fidélité aux habits d’époque et aux caractères qui, selon Ammar Chalak (Guevara) et Pierre Dagher (Castro), ont été de véritables rôles de composition. «Nous ne copions pas les personnages, disent-ils de concert, mais essayons de reproduire le halo qui les entourait.» Issus du théâtre et multipliant les activités télévisuelles et cinématographiques, les comédiens ont intensifié les recherches et les répétitions afin de faire parvenir un message authentique qui conviendrait à toutes les époques. Même Fiona Fayyad, une jeune avocate nouvellement venue au théâtre et interprétant le rôle d’Aleida, confirme que la pièce illustre très bien en textes et en musique l’atmosphère générale de l’époque. «J’ai été ravie par ce rôle qui, pour une fois, offre à une comédienne l’opportunité de prouver son talent et non les vertus de son physique.» Un spectacle novateur, à encourager. Colette KHALAF
En coopération avec le Festival international de Baalbeck, les frères al-Sabbagh présentent, à partir de demain soir, sur les planches du Biel, une œuvre théâtrale intitulée «Che Guevara», qui se poursuivra jusqu’au 23 mai.
Plus de cent acteurs et chanteurs sur scène, dans un décor mirifique, sur fond de paysages d’Amérique latine, retracent en deux heures trente le...