Informatique ENTREPRISES - L’aventure avait commencé par la vente d’un minibus et d’une calculatrice Apple fête ses 30 ans plus en forme que jamais

Il y a 30 ans, le 1er avril 1976, grâce à l’argent gagné en revendant un vieux minibus Volkswagen et une calculatrice, Steve Jobs et Steve Wozniak fondaient Apple, aujourd’hui en meilleure forme que jamais grâce au succès du baladeur musical iPod. Avec 1300 dollars en poche, les deux hommes allaient révolutionner le marché de l’informatique avec les premiers ordinateurs fabriqués dans le garage de la maison de Steve Jobs à Palo Alto, en Californie. « Apple est sans aucun doute un symbole de la réussite à l’américaine, affirme Michael Gartenberg de JupiterResearch. Les produits de la marque définissent la manière dont les gens travaillent, pensent, jouent… » Steve Jobs, né en 1955, revenait d’un voyage initiatique en Inde et travaillait pour le fabricant de jeux vidéo Atari avant de décider de s’associer avec Steve Wozniak, de cinq ans son aîné, pour fabriquer un petit ordinateur. « Wozniak était le premier que j’ai rencontré et qui en savait plus que moi en informatique », a reconnu Steve Jobs. Ils se connaissaient alors depuis sept ans et Wozniak travaillait chez Hewlett-Packard. Si le Apple I, devenu une pièce de collection, n’a connu qu’un succès d’estime, le Apple II allait leur rapporter des millions de dollars en rassemblant dans un même « package » clavier, écran et circuit intégré. Toutes les inventions qui suivirent n’eurent pas le même succès. Le modèle Lisa, lancé en 1983, fut un échec. Le Macintosh, commercialisé en 1984, assure le succès de la marque qui s’est choisi comme emblème une pomme (apple en anglais) multicolore. Avec son lecteur de disquette intégré et surtout sa « souris » permettant de naviguer avec un curseur sur l’écran, Apple dynamite le marché. Si ces inventions se trouvaient déjà sur Lisa, celui-ci était handicapé par son prix proche de 10 000 dollars (près du double en valeur actuelle). Le Macintosh ne coûte, lui, que 2 500 dollars (4800 dollars en valeur actuelle) et offre surtout un programme de navigation simple qui sera rapidement copié par tous les concurrents d’Apple. Son avance en matière de programme graphique fera la réputation d’Apple auprès des architectes, dessinateurs et photographes. L’agenda personnel Newton lancé peu après sera un échec, mais sera lui aussi copié par la concurrence, comme Palm et Psion. « Leur héritage est important. Quand il s’agit d’innover et de présenter des produits de nouvelles générations, Apple a toujours été en pointe, souligne Tim Bajarin, de l’entreprise Creative Research. Mais l’ironie c’est, qu’à l’exception de l’iPod, ils n’ont jamais été capables d’en tirer profit. » Apple va ainsi subir de plein fouet l’arrivée sur le marché du tandem Microsoft/Intel qui va rapidement imposer le modèle Windows associé au microprocesseur Intel. Le groupe est secoué par une crise interne qui débouche sur le départ de Steve Jobs, en 1985. Il est remplacé par Jim Sculley qui aurait alors dit : « Il n’y a plus de place pour Steve Jobs dans l’entreprise, aujourd’hui ou demain. » Mais les pertes s’accumulent et les parts de marché reculent. Les PDG se succèdent jusqu’au retour de Steve Jobs en 1997. Tout de suite, l’innovation reprend : c’est l’iMac avec ses formes arrondies, puis l’ordinateur portable iBook au dessin futuriste. Le baladeur iPod fait ensuite un triomphe associé au programme iTunes qui permet de stocker et télécharger de la musique sur Internet. Malgré leur réputation, les ordinateurs Apple ne représentent que 5% du marché, dominés par ceux utilisant Windows. Apple s’est même résolu tout récemment à installer des microprocesseurs Intel dans ses propres produits. « La prochaine bataille va toutefois se livrer non pas dans les conseils d’administration, mais dans les salons des consommateurs et Apple est bien placé », estime Michael Gartenberg. SÉCURITÉ - L’espionnage via les baladeurs MP3 Quand l’iPod se prend pour un aspirateur à fichiers Les baladeurs MP3 peuvent se transformer en véritables espions réceptionnant en une heure quelque 20000 fichiers via une connexion USB. Une menace contre laquelle les entreprises sont encore peu protégées. Dès juillet 2004, le cabinet Gartner recommandait aux sociétés de prendre des mesures contre l’utilisation des périphériques de stockage amovibles et de bloquer les fonctions plug & play des systèmes d’exploitation. Tout cela dans le but d’éviter les risques de vol de données ou de diffusion de virus. Le pod slurping vient rappeler aux responsables de la sécurité des systèmes informatiques que la menace des périphériques mobiles est bien réelle. Pouvant se traduire par « l’iPod qui aspire », le pod slurping a comme principe la copie de toutes les données d’un disque dur vers un lecteur MP3, en l’occurrence un iPod, d’Apple. Ces baladeurs viennent s’ajouter à la longue liste des périphériques suspects, au rang desquels on compte les disquettes, les CD-Rom et les connexions USB. SmartLine, éditeur logiciel spécialisé dans la sécurité informatique, rappelle dans une étude que près de 80 % des attaques informatiques proviennent de l’intérieur des entreprises. L’éditeur dévoile par ailleurs l’expérience d’Abe Usher, consultant américain et fondateur de Sharp Ideas. Ce dernier a créé une application, baptisée slurp.exe, dont une version bridée figure en téléchargement sur le site Sharp Ideas. Elle a pour but de copier en quelques secondes toutes les données d’un PC sur un iPod de façon automatique, à travers une simple connexion USB. Le consultant a ainsi pu transférer – en 65 secondes précisément – l’intégralité des fichiers d’un PC vers un iPod. En présence d’un identifiant et de mot de passe, une simple manipulation supplémentaire permet de contourner cet obstacle. L’opération dure un peu plus longtemps qu’une simple copie : 3 minutes et 15 secondes ! En une heure, ce sont pas moins de 20000 fichiers qui peuvent être transmis sur l’iPod. Le seul but de cette expérience est de faire prendre conscience aux entreprises des risques liés au stockage amovible sur les lieux de travail. « Beaucoup d’entreprises n’ont pas saisi les risques encourus avec les stockages amovibles », dénonce Abe Usher. En effet, si la plupart des sociétés se sont préservées des attaques externes par le biais de pare-feu ou d’antivirus, elles ne se sont pas suffisamment préparées aux menaces internes. SmartLine pose la question de la solution à adopter et souligne les effets négatifs qui accompagneraient l’interdiction de l’utilisation des dispositifs amovibles, comme le fait que cette interdiction soit mal vécue, contre-productive et a priori inefficace. « Mieux vaut contrôler l’utilisation de ces périphériques que de les bannir », précise l’éditeur. Les entreprises peuvent se protéger à plusieurs niveaux par le cryptage des données sensibles, l’utilisation de certificats ou la gestion des droits d’accès. Enfin, elles peuvent aussi mettre en place une solution d’archivage centralisée et protégée afin de gérer l’accès en réseau aux données. SYSTÈMES - Une limitation stratégique, mais aussi technologique Les machines MacIntel privées de Windows Vista Windows et Mac OS ont beau tourner sur les mêmes processeurs Intel depuis qu’Apple a fait le choix d’abandonner les PowerPC d’IBM, ce n’est pas demain la veille que l’on bénéficiera de Windows sur une machine MacIntel. La limitation n’est pas seulement stratégique. Elle est aussi technologique. Pourtant, tous les espoirs étaient permis avec Windows Vista et les puces Intel Core sur Mac. La nouvelle génération du système d’exploitation que Microsoft doit livrer au début de 2007 devait être compatible avec l’Extensible Firmware Interface (EFI), lequel vient remplacer le vieillissant BIOS (le premier programme qui, au démarrage du PC, définit les paramètres de l’ordinateur). Sauf que, selon Cameron Esfahani, un ingénieur d’Apple, seule la version purement 64 bits de Vista supportera l’EFI. Version pour le moment connue sous le nom de code Longhorn Server et qui n’est pas annoncée avant la mi-2007. Réservé aux bidouilleurs Or, les MacIntel n’exploitent que des processeurs Intel 32 bits et ne supportent que l’EFI. Ce qui compromet de fait l’usage de Vista sur les MacIntel. De plus, Apple n’a pas intégré toutes les caractéristiques de l’EFI. Par souci de compatibilité ascendante, ce dernier a été conçu pour supporter d’anciennes applications et composants, notamment exploités par Vista pour conserver une compatibilité avec les solutions antérieures. Des caractéristiques qu’Apple n’a pas jugées utile de retenir pour ses nouvelles machines. L’installation de Vista sur des MacIntel restera donc réservée aux « bidouilleurs » à la pointe des technologies. Apple ne verrait de toute façon pas d’un mauvais œil l’usage de Windows sur ses machines même si la firme n’apportera aucun support à ce type d’opération. Laquelle n’aurait évidemment pas une grande incidence sur son développement économique dans la mesure où toutes ses machines sont exclusivement commercialisées avec Mac OS X. En revanche, l’entreprise de Cupertino a clairement exprimé son refus de voir tourner Mac OS X sur d’autres machines que des Mac. Trucs et astuces Windows Imprimer et transférer les favoris d’Internet Explorer Pour imprimer et échanger vos favoris entre différents ordinateurs, il suffit d’utiliser la fonction d’exportation d’Internet Explorer. Dans le menu Fichier, choisissez Importer et exporter. Une fenêtre nouvelle apparaît sur votre écran. Cliquez sur Suivant puis sélectionnez la ligne Exporter les favoris. La fenêtre suivante affiche alors l’architecture de tous vos favoris. Si vous désirez exporter l’ensemble de vos favoris, sélectionnez le premier dossier Favoris. Sinon, choisissez le dossier qui vous intéresse. Cliquez ensuite sur Suivant. Le programme vous demande alors le lieu où il doit enregistrer le fichier contenant vos favoris. Pour le retrouver plus facilement par la suite, nous vous conseillons de cliquer sur Parcourir (Browse) et de sélectionner le Bureau (Desktop). Cliquez sur Suivant puis sur Terminer. L’exportation de vos favoris est réussie ! Le fichier que vous venez de créer, baptisé par défaut Bookmark, est au format HTML, c’est-à-dire le langage Internet. En double-cliquant sur ce fichier, vous ouvrirez une fenêtre sur Internet Explorer où sont listés tous vos favoris. Il suffit alors d’aller dans le menu Fichier puis de choisir Imprimer. Parallèlement, en copiant le fichier Bookmark sur une disquette, ou en l’envoyant en pièce jointe par e-mail, vous pouvez transférer vos favoris sur d’autres ordinateurs. Ouvrez à nouveau le menu Fichier, puis choisissez Importer et exporter. Après avoir cliqué sur Suivant, sélectionnez cette fois Importer les favoris. Avec le bouton Parcourir (Browse), localisez votre fichier Bookmark puis choisissez le dossier dans lequel doivent arriver vos favoris. Mission accomplie ! Rechercher des documents avec Google En exploitant les fonctions avancées du moteur de recherche Google, vous aurez plus de chances de trouver des réponses pertinentes à vos recherches. Ainsi, si vous cherchez un document au format PDF sur Tintin, saisissez tintin filetype:pdf dans le champ de recherche de Google. Les formats de fichiers reconnus sont PDF, DOC, XLS, PS, PPT, RTF et SWF. Remplacez dans l’exemple précédent pdf et tintin par le type de fichier et les mots clés à rechercher. Protéger les fichiers ZIP par un mot de passe Lorsque vous créez un fichier compressé au format ZIP avec WinZip, il vous est possible de le protéger en accès et en lecture via l’application d’un mot de passe. Ainsi les regards indiscrets ne pourront ni lire ni décompresser le fichier que vous avez compressé et protégé. Pour cela, lorsque vous créez un nouveau fichier archives ZIP (via la commande New), cliquez sur le bouton Add de la barre d’outils de WinZip. Sélectionnez alors le fichier que vous souhaitez compresser au format ZIP, puis cliquez sur le bouton Password. Saisissez votre mot de passe, puis confirmez-le. Cliquez enfin sur le bouton Add de la fenêtre où vous aviez sélectionné le fichier à compresser. À noter que les fichiers protégés par mot de passe sont signalés par un signe + juste après le nom et l’extension du fichier. Éviter les importations accidentelles dans la Base des registres Par défaut, si vous double-cliquez sur un fichier portant l’extension .REG, le fichier est importé dans le registre. Pour plus de sécurité, il vaut mieux éditer le fichier au lieu de l’importer, il pourrait en effet contenir du code malicieux. Dans l’Explorateur de Windows, cliquez sur le menu Outils (Tools) puis sur Options des dossiers. Cliquez alors sur l’onglet Types de fichiers. Déroulez la liste jusqu’à trouver Inscription dans le Registre. Cliquez dessus puis sur le bouton Avancés. Trois actions s’affichent alors à l’écran : Édition, Fusionner et Imprimer. Sélectionnez Édition et cliquez sur le bouton Par défaut. Le mot Édition passe alors en gras. Appuyez sur le bouton OK pour fermer la fenêtre. Désormais, si vous double-cliquez sur un fichier portant l’extension .REG, il sera édité dans le bloc-notes. Optimiser l’affichage de l’Explorateur Windows À l’image d’Internet Explorer, il vous est possible d’afficher l’Explorateur de Windows en mode plein écran. Ainsi toutes ses barres d’outils disparaîtront afin de libérer le maximum d’espace. Pour travailler en mode plein écran, il vous suffit d’appuyer sur la touche F11 de votre clavier. Pour revenir à l’affichage traditionnel de l’Explorateur de Windows, appuyez une nouvelle fois sur la touche F11. À noter que lorsque vous êtes en mode plein écran, une petite barre d’outils apparaît encore. Si vous souhaitez la faire disparaître également, cliquez dessus avec le bouton droit de la souris et sélectionnez la commande Masquer automatiquement (Autohide). Windows XP SP1 : supprimer les fichiers sauvegardés Lors de l’installation de Windows XP, vous avez certainement indiqué au système de sauvegarder votre ancienne configuration pour revenir en arrière. Après quelques semaines d’utilisation, si vous êtes enfin décidé à garder le Service Pack 1, vous pouvez supprimer les fichiers d’installation. Pour cela, allez dans le dossier C:\WINDOWS et supprimez le dossier $NtServicePackUninstall$. Pour voir ce dossier, il faut au préalable configurer Windows pour afficher les fichiers et dossiers cachés. Allez ensuite dans le module Ajout/Suppression de programmes (Add/Remove programs) du Panneau de configuration (Control panel) et désinstallez le Service Pack 1 pour Windows XP. Le dossier n’existant plus, l’icône disparaît alors de la liste. PAR GABY NASR