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Projet de solution de la crise

Au CPL : Comme vous le savez, personne ne renie la représentativité du général Aoun. Mais ses dernières positions ne faisant pas l’unanimité de tous les Libanais, je suggère ce qui suit : 1 - Convaincre le général d’abord et ensuite les forces du 14 Mars d’accepter qu’il devienne le président de la République pour la période qui reste du mandat du président Lahoud, soit un an et demi environ. 2 - Durant cette période, il est nécessaire que, coûte que coûte, le général parvienne à (peu importe l’ordre chronologique, et j’en passe) : - libérer les prisonniers en Syrie, dans un premier temps ; - délimiter la frontière entre le Liban et la Syrie ; - assurer l’ouverture de représentations diplomatiques entre les deux pays, la Syrie et le Liban ; - arracher un papier des Syriens prouvant que les fermes de Chebaa sont bien libanaises (grâce à ses relations avec le Hezbollah) ; - ne jamais oublier que nous désirons tous connaître l’identité des auteurs des crimes inqualifiables de l’année noire 2005 ; - harmoniser les relations entre la Syrie et le Liban, relations entre deux États voisins ayant des intérêts communs et, surtout, ayant chacun sa spécificité ; - réformer les services de sécurité de l’État ; - retirer les armes palestiniennes se trouvant hors des camps ; - faire voter une nouvelle loi électorale ; - organiser des élections législatives ; - pouvoir se représenter, comme tout autre candidat maronite et arriver à se faire réélire démocratiquement par la nouvelle Assemblée, s’il le mérite, pour une nouvelle période de six ans. Aux forces du 14 Mars : Comme nous ne pouvons, en nous prévalant de la Constitution, obtenir le départ du président Lahoud, ni même utiliser la rue, il serait judicieux de laisser la route au général Aoun pour cette période ; car apparemment il est le seul à même de le faire, sans remous, et à ne pas nous faire subir encore pour une année et demie ce bicéphalisme à la tête de l’État. L’exemple à Khartoum, au Parlement et au Conseil des ministres est, à cet égard, frappant. Je suis persuadé que l’entente entre la sagesse du président Siniora et la fougue du général Aoun portera ses fruits, car finalement les deux hommes ont en commun l’intérêt du Liban. N’oublions pas que c’est l’alliance de ces deux courants principaux qui a réalisé le 14 mars 2005. Si le général Aoun peut réaliser ce programme qui, finalement, est le vœu de toutes les parties, en une année et demie, en ayant une main tendue vers les forces du 14 Mars et l’autre vers les chiites du Hezbollah et Amal, qui sont finalement des Libanais avant toute autre chose, ce sera un superman, un superhéros qui méritera beaucoup. Sinon, et s’il ne peut relever ce défi, pourquoi aurions-nous besoin d’un superhéros ? Le dernier des maronites, attaché ou non au 14 Mars, peut faire l’affaire. Posez-lui la question. Est-il capable de réaliser tout ce programme, bien sûr épaulé par le 14 Mars et toutes les parties ? Comme c’est un homme qui aime les choses écrites et signées, qu’il signe sur son honneur. À tous : Peut-être que mon raisonnement est simpliste, mais je pense que c’est dans la simplicité que se trouvent parfois les meilleures solutions ; surtout si cette solution est délimitée dans le temps et peut porter des fruits. L’essentiel est que le président Lahoud présente sa démission, comme le désirent un grand nombre de Libanais. Cela suffit à obtenir une plate-forme d’entente où tout le monde se retrouvera, même le président Lahoud. Dr Michel G. SOUCCAR Un Libanais qui désire voir les choses avancer
Au CPL :
Comme vous le savez, personne ne renie la représentativité du général Aoun.
Mais ses dernières positions ne faisant pas l’unanimité de tous les Libanais, je suggère ce qui suit :
1 - Convaincre le général d’abord et ensuite les forces du 14 Mars d’accepter qu’il devienne le président de la République pour la période qui reste du mandat du président...