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Hommage à Micheline Saad Un arrachement prématuré La silhouette gracile toute de douceur et de tendresse, le sourire tout ouverture, tout accueil, le regard profond qui donne autant qu’il reçoit, le verbe clair et contenu, tenant des propos intelligents, telle fut, de Micheline, la présence singulière. Durant toute sa vie, elle aura donné priorité à la communication, à la force du lien, à la qualité de la présence aux autres, collègues et apprenants, embarqués dans l’aventure du savoir et désireux de transmettre le meilleur d’eux-mêmes. Jusqu’à la dernière heure, elle est restée animée du souci de parfaire, de perfectionner, d’innover dans les différents domaines pédagogiques dont elle avait la charge. Ayant réussi, dans son cheminement, à atteindre un certain niveau de libération personnelle et d’activation de ses énergies créatrices, elle voulait initier ses étudiants à ce goût d’entreprendre et les accompagner dans l’aventure du risque et de l’auto-édification. Tous ceux qui l’ont approchée ont été contaminés par ce souffle, et ont pu trouver auprès d’elle, à travers une exemplarité discrète, les assises du respect des autres et la confiance en soi pour faire œuvre féconde. J’ai accompagné Micheline tout au long de ses études universitaires où j’ai beaucoup appris à son contact en dirigeant la plupart de ses travaux personnels. L’attention par laquelle elle accueillait mes remarques se convertissait en vigilance accrue pour donner à son travail, constamment, une dimension nouvelle. Rares sont ces moments bénis où le non-verbal comme le demi-mot tiennent lieu de discours ou de démonstration convaincante. Tout bien faire, jusqu’au bout, ce n’était pour Micheline ni slogan ni devise, mais une règle de vie. Elle s’en voulait, ces derniers temps, de ne plus pouvoir mener, au rythme voulu, la recherche doctorale qu’elle avait mise en chantier. Mais ce doctorat inachevé, par son thème et son importance, centré sur la pédagogie universitaire, nous le garderons comme un testament, gage de sa présence parmi nous. Le vide sera douloureusement ressenti par ses étudiants à l’École libanaise de formation sociale, particulièrement au département ; à l’École libanaise d’éducateurs, où elle assurait une formation théorique et appliquée de haut niveau aux étudiants destinés à l’enseignement et à l’éducation ; enfin à la faculté des sciences de l’éducation où elle assurait, avec la compétence la plus ajustée, la fonction de vice-doyen. Il nous arrivait d’évoquer, en plaisantant, nos âges et nos maladies et de parler de relève. Elle me ramenait, avec beaucoup d’humour, à un adage de mon cru, que la maladie et la fin inéluctable qui l’attendait avaient porté à intégrer : nul n’est indispensable, certains sont nécessaires, tout le monde est utile. Micheline était nécessaire là où elle se trouvait et toujours utile, quelle que fût l’activité qu’elle entreprît. Les traces laissées par elle, dans les institutions de l’USJ, traces dans les projets, dans les textes et les écrits, et surtout, traces dans les esprits et les cœurs, sont indélébiles et parlent d’elles-mêmes. Pas besoin d’un devoir de mémoire pour les entretenir. Pr Mounir CHAMOUN Rotary Club de Beyrouth La réunion statutaire du Rotary Club de Beyrouth se tiendra aujourd’hui lundi 27 mars, à 13h30, à l’hôtel Le Bristol. Les rotariens et les rotariennes ainsi que leurs invités seront les bienvenus. Une cérémonie en hommage à Charles Corm à Jamhour Une cérémonie en hommage au poète Charles Corm est organisée par le Collège Notre-Dame de Jamhour, le comité directeur du Centre sportif, culturel et social et l’amicale des anciens élèves du collège secondaire de l’USJ et de Jamhour. La cérémonie aura lieu le jeudi 6 avril à 18h, au bâtiment culturel et social Wafic Rida Saïd. Au programme, des témoignages, une lecture de poèmes, un mot de la famille ainsi qu’une exposition consacrée au poète. Le patriarche syriaque-catholique remet une décoration à Leila el-Solh Le patriarche syriaque-catholique, Mgr Boutros VIII Abdelahad, a remis à la vice-présidente de l’association caritative al-Walid ben Talal, Leila el-Solh Hamadé, les insignes de l’Étoile dorée de la Nativité, en signe de reconnaissance pour le rôle joué par l’ONG dans le développement. L’association a, entre autres, financé la réhabilitation de l’école de Deir el-Chourfa relevant du patriarcat syriaque-catholique. La cérémonie a eu lieu au siège du patriarcat dans le secteur du Musée. Par ailleurs, la Ligue syriaque, présidée par Habib Frem, a organisé une réception à l’hôtel Gabriel en honneur à Mme Solh. Prenant la parole, M. Frem a mis l’accent sur les relations entre la communauté syriaque et l’association al-Walid ben Talal. L’ONG financera une bibliothèque publique qui regroupera des ouvrages sur l’histoire et la culture de la communauté syriaque et son rôle dans l’interaction entre les civilisations.