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Le dossier libanais au centre des entretiens Moallem-Lavrov à Moscou Le chef de la diplomatie syrienne espère un rapport Brammertz « objectif »

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, a critiqué Washington et Israël à son arrivée hier à Moscou, pour une visite consacrée au dossier libano-syrien et notamment au rapport de la commission internationale d’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri. Le rapport, que M. Moallem espère « objectif », doit être remis mercredi au secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, par le magistrat belge, Serge Brammertz. « La politique menée par les États-Unis ainsi que l’occupation par Israël rendent plus difficile la situation », a déclaré le chef de la diplomatie syrienne, interrogé par l’agence Itar-Tass sur la position de la Syrie quant au rapport de l’ONU. Le président George Bush, rappelle-t-on, avait exclu tout « compromis » sur les exigences envers la Syrie, rejetant la possibilité que Washington accepte que l’enquête n’aille pas à son terme au cas où Damas satisferait les exigences américaines et internationales au sujet de l’Irak, du Hezbollah et du Hamas. Selon notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane, le chef de la diplomatie syrienne devait avoir à Moscou des entretiens avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, ainsi qu’avec le représentant personnel du secrétaire de l’ONU pour la mise en œuvre de la résolution 1559, Terjé Roed-Larsen, qui sera aussi reçu par le ministre russe. Ces concertations s’inscrivent, selon des sources diplomatiques bien informées, dans le prolongement des contacts effectués la semaine dernière par M. Lavrov à Washington et à New York où il s’était entretenu avec les responsables américains et onusiens des démarches à entreprendre en vue d’un règlement du dossier de Chebaa, d’une application des clauses en suspens de la 1559 et de la résolution 1595 sur l’assassinat de Hariri. Selon les mêmes sources, le ministre russe avait exposé à son homologue américaine, Condoleezza Rice, une série de propositions qu’il a établies avec ses conseillers afin de régler avec la Syrie la partie de la 1559 la concernant, qu’il s’agisse de la levée de la couverture assurée au président Émile Lahoud, de la suspension des livraisons d’armes au Hezbollah et aux groupuscules palestiniens ou du tracé des frontières avec le Liban, incluant les fermes de Chebaa.
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, a critiqué Washington et Israël à son arrivée hier à Moscou, pour une visite consacrée au dossier libano-syrien et notamment au rapport de la commission internationale d’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri. Le rapport, que M. Moallem espère « objectif », doit être remis mercredi au...