UNIVERSITÉS L’USEK étend aux beaux-arts sa coopération avec Paris III – Sorbonne Nouvelle

L’Université Saint-Esprit Kaslik a étendu à la faculté des beaux-arts la convention qu’elle avait conclue il y a une dizaine d’années, au niveau de la faculté des lettres, avec l’Université de la Sorbonne Nouvelle – Paris III. L’extension de cette coopération bilatérale a été officialisée à l’occasion de la reconduction, en début de semaine, de la convention liant les deux établissements. La cérémonie marquant le renouvellement de l’accord de coopération a eu lieu en présence, notamment, du recteur de l’USEK, le père Antoine al-Ahmar, et de MM. Jean-Noël Baléo, attaché de coopération près l’ambassade de France, représentant l’ambassadeur Bernard Émié, Bernard Bosredon, président de l’Université Paris III – Sorbonne Nouvelle, Gilles Declerq, vice-président du conseil scientifique de l’université, Dominique Combe, chargé de mission pour la francophonie, et Mme Martine Azuélos, vice-présidente déléguée pour les relations internationales. La cérémonie était placée sous le patronage du ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Khaled Kabbani. La coopération entre l’USEK et Paris III remonte à 1997, date à laquelle les deux établissements ont conclu un premier accord pour créer un département de langue et de littérature françaises, préparant à la licence d’enseignement ou à la maîtrise, puis au DEA et au doctorat. Comme l’a précisé M. Baléo, les diplômes délivrés portent le sceau des deux universités, avec les droits attachés à ces titres, tant au Liban qu’en France ou en Europe. Dans l’allocution qu’il a prononcée au cours de la cérémonie de reconduction de la convention, le père Ahmar a tenu à souligner que « la relation d’amitié entre la Sorbonne Nouvelle et l’USEK s’inscrit dans le prolongement des efforts que nous déployons en vue de promouvoir le français en tant que langue seconde de communication et d’enseignement, mais aussi en tant que véhicule de culture ». Mettant l’accent sur les « relations fructueuses » de l’USEK avec l’ambassade de France, le père Ahmar a rappelé que la convention de coopération avec l’Université Paris III – Sorbonne Nouvelle avait été mise en place, il y a près de dix ans, par le président Bernard Bosredon et le père Choucrallah Choufani, alors doyen de la faculté des lettres, secondé par le professeur Tanios Noujaim, chargé à l’époque de coordonner les échanges consécutifs à l’accord en question. De nombreuses actions communes, tant au niveau de la recherche que du développement des formations et des programmes, ont pu être mises en chantier, a précisé le père Ahmar. L’attaché de coopération près l’ambassade de France a relevé de son côté « la grande estime dans laquelle notre pays tient sa relation de coopération avec l’USEK, qui participe activement à la formation de l’élite du Liban et que la France considère comme un partenaire capital ». M. Baléo a indiqué dans ce cadre que Paris III a assuré un soutien assidu au département de langue et de littérature françaises de la faculté des lettres, participant activement au recrutement des professeurs et procédant au suivi scientifique des enseignements ainsi qu’à la double correction des examens. En conclusion, M. Baléo a déclaré que l’USEK peut être fière de sa vocation qui est celle de demeurer une université « ouverte sur son environnement euro- méditerranéen, revendiquant pleinement sa double identité arabe et francophone ». Prenant à son tour la parole, le doyen de la faculté des lettres, Tanios Noujaim, a d’abord remercié les responsables du service culturel de l’ambassade de France, notamment le conseiller culturel, Frédéric Clavier, ainsi que M. Baléo et Mme Anne Ricordelle, attachée de coopération, pour leur soutien au renforcement des liens de l’USEK avec les établissements français. M. Noujaim a, d’autre part, indiqué que dans le cadre de la convention conclue avec Paris III, la faculté des lettres a attribué des diplômes à 23 étudiants inscrits en DEA de littérature et de linguistique françaises modernes et à 186 étudiants inscrits en DEA de traductologie. M. Noujaim a également précisé que les premières thèses de doctorat en littérature et linguistique françaises et en traductologie commenceront à être soutenues à partir de septembre prochain.